Au début de la semaine, la roupie indienne s’est légèrement renforcée, tandis que la livre a atteint son plus haut niveau en trois semaines. Le yuan chinois est resté stable face au dollar et l’euro régresse.

La roupie indienne s'est légèrement renforcée lundi, suivant la hausse de ses homologues asiatiques, qui ont été aidées par une baisse des rendements des obligations américaines après que de nouvelles données économiques ont renforcé les espoirs de baisses de taux par la Réserve fédérale plus tard cette année. La roupie était à 83,44 contre le dollar américain à 10h15 IST, en légère hausse par rapport à sa clôture à 83,4850 lors de la session précédente.

La livre sterling a atteint son plus haut niveau en trois semaines face à l'euro lundi, après que les élections de dimanche en France aient donné lieu à un parlement sans majorité, ce qui augmente le risque de blocage politique dans la deuxième plus grande économie de la zone euro. Depuis la victoire écrasante du Labour jeudi, la livre s'est renforcée de 0,5 % par rapport à l'euro, laissant la monnaie unique européenne à 84,54, son plus bas niveau depuis le 14 juin. La livre a gagné 0,4 % par rapport au dollar vendredi, après que le rapport mensuel sur les emplois non agricoles a montré que l'économie américaine a créé des emplois à un rythme soutenu en juin.

Le yuan chinois est resté stable face au dollar lundi, la dernière décision de la banque centrale visant à renforcer le contrôle des taux d'intérêt ayant affaibli la demande des entreprises en devises étrangères. À 02h30 GMT, le yuan était en baisse de 4 pips, soit 0,01%, à 7,2689 pour un dollar après avoir évolué dans une fourchette de 7,2658 à 7,2695.

L'euro a reculé lundi après que les projections des élections françaises ont fait état d'un parlement sans majorité absolue et d'un résultat étonnamment fort de l'alliance de gauche, suscitant une nouvelle incertitude sur les perspectives budgétaires du pays. L'euro a baissé de 0,06% à 1,0827 $ et a chuté plus tôt jusqu'à 0,4% alors que les investisseurs évaluaient les conséquences d'un parlement français sans majorité absolue.