Le lundi 22 juillet dernier, Vivendi, le groupe de médias et de divertissement contrôlé par la famille Bolloré a précisé son plan de scission.

Trois projets de cotations boursières, trois pays différents. Les deux principaux actifs de Vivendi devraient prendre le large vers d'autres places de cotation européennes que Paris, au plus tôt en décembre 2024. Yannick Bolloré, président du conseil de surveillance de Vivendi et PDG de Havas a indiqué qu’il « n’y a aucune défiance par rapport à la place de Paris, bien au contraire puisque Vivendi SE, Louis Hachette Group et Lagardère SA resteront cotés ici ». A l’en croire, « avec cette scission, nous repartons d'une feuille blanche et il s'est donc posé la question de la meilleure place pour la cotation de chaque société. Pour Canal+, il y a des raisons évidentes d'accès au marché anglo-saxon et cela fait d'autant plus sens que deux tiers de nos abonnés se trouvent en dehors de France et que nous sommes en train de nous rapprocher de MultiChoice ». Deuxième actif du groupe, le groupe de publicité Havas prendrait, lui, la direction des Pays-Bas, à l'instar d'Universal Music Group en 2021, où Vivendi fait valoir qu'il sera « coté sous la forme d'une société par actions de droit néerlandais sur le marché d'Euronext Amsterdam ».