Les prix du pétrole ont régressé ce lundi, après avoir enregistré la semaine dernière leur plus forte hausse hebdomadaire depuis plus d'un an. Toutefois, les craintes d'une offre excédentaire dans un contexte de demande plus faible ayant contrebalancé les inquiétudes concernant un conflit plus large au Moyen-Orient perturbant les exportations dans la région clé productrice de pétrole.

Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent ont chuté de 28 cents, soit 0,36%, à 77,77 dollars le baril à 06h45 GMT. Les contrats à terme sur le pétrole brut américain West Texas Intermediate ont glissé de 19 cents, soit 0,26%, à 74,19 dollars le baril.

Le Brent a augmenté de plus de 8 % la semaine dernière, soit la plus forte hausse hebdomadaire depuis janvier 2023, tandis que le contrat WTI a gagné 9,1 % en glissement hebdomadaire, soit la plus forte hausse depuis mars 2023, en raison des attentes selon lesquelles Israël pourrait frapper les infrastructures pétrolières iraniennes en réponse à une attaque de missiles iraniens contre Israël le 1er octobre.

Cependant, comme la réponse israélienne est encore en cours d’élaboration, certains investisseurs ont probablement vendu des contrats à terme pour sécuriser leurs gains issus de la récente hausse.

Des roquettes du Hezbollah ont frappé Haïfa, troisième plus grande ville d'Israël, a annoncé la police tôt lundi, et les médias israéliens ont fait état de 10 blessés dans le nord du pays.

ANZ Research a averti que malgré la hausse des prix du pétrole la semaine dernière, l'impact du conflit sur l'approvisionnement en pétrole sera relativement faible.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés, dont la Russie et le Kazakhstan, un groupement connu sous le nom d'OPEP+, disposent de millions de barils de capacité de réserve depuis qu'ils ont réduit leur production ces dernières années pour soutenir les prix dans un contexte de faible demande mondiale.