Une série de rencontres de travail est en cours avec les principaux acteurs publics et privés depuis le 16 décembre dernier. Ainsi, la Côte d’Ivoire s’engage dans une démarche résolue pour améliorer son dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération (LBC/FT/FP).

La Côte d’Ivoire est inscrite sur la liste grise du GAFI à la suite de sa récente évaluation en octobre dernier. Le pays doit répondre à 14 mesures correctives d’ici deux ans. Selon Alain Philippe Pohan, Directeur de Cabinet Adjoint du Premier Ministre, « cette inscription n’est pas une sanction, mais une opportunité pour renforcer nos dispositifs et protéger davantage notre économie ». en réalité, le GAFI a souligné que la Côte d’Ivoire se distingue par le nombre limité de lacunes relevées, comparé à d’autres pays également soumis à cette procédure. Les échanges prévues jusqu’au 26 décembre 2024 visent à harmoniser les efforts et à partager le plan d’action détaillé, tout en identifiant les éventuelles contraintes opérationnelles. A en croire le Directeur de Cabinet Adjoint du Premier Ministre chez PRIMATURE CÔTE D'IVOIRE, « l’objectif est de sortir rapidement de la liste grise grâce à une mise en œuvre rigoureuse et coordonnée des mesures correctives ». Pour sa part, le Ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, a souligné que la réussite de cette mission dépend en grande partie d’une stratégie de communication efficace. A l’en croire, la Côte d’Ivoire se distingue par son engagement et les résultats déjà obtenus.