Alors que l'attention s'est à nouveau portée sur les perturbations potentielles de l'approvisionnement dues aux sanctions sur les pétroliers russes, bien que les gains aient été plafonnés alors que le marché attendait plus de clarté sur leur impact, les prix du pétrole ont augmenté mercredi, réduisant les pertes de la veille.

Le brut américain West Texas Intermediate a grimpé de 64 cents, soit 0,8%, à 78,14 dollars le baril après une baisse de 1,6%. Après avoir chuté de 1,4% lors de la séance précédente, les contrats à terme sur le pétrole brut Brent ont augmenté de 51 cents, soit 0,6%, à 80,43 dollars le baril à 07h35 GMT. Les prix ont chuté mardi après que l'Administration américaine d'information sur l'énergie (Energy Information Administration) a prédit que le pétrole serait sous pression au cours des deux prochaines années, car l'offre dépasserait la demande.

Les analystes d'ING indiquent que « le prix du pétrole sont plus fermes en début de matinée en Asie aujourd'hui après que les chiffres de l'API ont montré que les stocks de pétrole brut américains ont chuté plus que prévu au cours de la semaine dernière ». L'EIA prédit dans son rapport que les prix du Brent chuteraient de 8 % pour atteindre une moyenne de 74 dollars le baril en 2025, puis chuteraient encore à 66 dollars le baril en 2026, tandis que le WTI atteindrait une moyenne de 70 dollars en 2025 et tomberait à 62 dollars l'année prochaine.