Les dollars australien et néo-zélandais se maintiennent tandis que le rand sud-africain reste stable. Le yuan et la roupie chutent. Le yen progresse.

Les dollars australien et néo-zélandais ont résisté vendredi à un sérieux coup de fouet après avoir rebondi après avoir atteint des niveaux vertigineux en début de semaine, mais restent vulnérables à une rechute si les données sur l'emploi aux États-Unis dépassent les attentes. Le dollar néo-zélandais est resté stable à 0,5675 $, contre une résistance à 0,5702 $. Il a augmenté de 0,7 % sur la semaine et se situe confortablement au-dessus du plus bas de lundi à 0,5517 $.

Le rand sud-africain était stable dans les premiers échanges vendredi, après que le président Cyril Ramaphosa a déclaré que son gouvernement lancerait une deuxième vague de réformes pour tenter de stimuler la croissance économique. À 07h52 GMT, le rand s'échangeait à 18,4325 contre le dollar, non loin de sa clôture précédente. Selon ETM Analytics, « le rand a peut-être commencé la semaine sur la défensive, mais il semble la terminer fermement sur le pied avant, car l'USD-ZAR semble désormais prêt à cibler des niveaux plus proches de 18,4000 avant le week-end ».

Le yuan chinois a chuté face au dollar vendredi, les investisseurs surveillant avec prudence l'évolution des échanges commerciaux sino-américains et désireux de savoir s'il y aura un appel téléphonique entre les dirigeants des deux nations. À 03h15 GMT, le yuan onshore était en baisse de 0,03% à 7,2860 pour un dollar et semblait prêt à connaître une baisse hebdomadaire au cours d'une semaine écourtée par les vacances. Son homologue offshore s'échangeait à 7,2890 yuans.

La roupie indienne devrait rester proche de son plus bas historique à l'ouverture vendredi avant que la banque centrale ne réduise très probablement ses taux d'intérêt pour soutenir la croissance économique atone. Le contrat à terme non livrable à 1 mois a indiqué que la roupie changerait à peine de 87,5775 jeudi et proche du plus bas historique de 87,5825. La roupie a connu des difficultés avant la décision politique, en baisse de plus de 1 % depuis le début de la semaine.

Le yen a atteint son plus haut niveau en neuf semaines, les acteurs du marché ayant multiplié les paris sur de nouvelles hausses des taux d'intérêt au Japon cette année, tandis que le dollar américain et d'autres devises majeures ont stagné avant la publication des chiffres mensuels de l'emploi aux États-Unis, attendus plus tard dans la journée.