Alors que les nouveaux droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium importé aux Etats-Unis sont devenus effectifs ce mercredi, les Bourses européennes devraient ouvrir dans le vert mercredi.

Les marchés sont aussi attentifs aux négociations sur un cessez-le-feu en Ukraine qui ont connu une avancée importante mardi soir. L'Union européenne a indiqué qu'elle allait répliquer avec des tarifs douaniers sur une série de produits américains qui entreront en application mi-avril.

Le groupe de services parapétroliers Viridien a annoncé mardi soir avoir émis des obligations seniors garanties à échéance 2030 pour 450 millions de dollars (soit 413 millions d'euros) et 475 millions d'euros, soit un montant total équivalant à environ 888 millions d'euros.

Le laboratoire pharmaceutique Ipsen a annoncé mercredi nommer Olivia Brown au poste de vice-présidente exécutive, directrice mondiale des Neurotoxines, à compter du 1er avril 2025.

Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 1,1%, selon les données du courtier IG.

Du côté macroéconomique, il est attendu dans la zone euro, le discours de Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), à Francfort. Aussi, les décisions de la Banque du Canada sur les taux d'intérêt seront prises ce jour au Canada.

Les députés français examinent une proposition de résolution appelant l'Union européenne, l'Otan et les pays alliés à saisir les avoirs russes afin de soutenir l'effort de guerre en Ukraine.
  
  

Après une journée mouvementée à Wall Street, alimentée par les tensions commerciales mondiales, les contrats à terme sur actions laissent entrevoir une ouverture en hausse mercredi. Les tarifs douaniers de 25% de l'administration Trump sur toutes les importations d'acier et d'aluminium sont entrés en vigueur mercredi.

Vers 7h40, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort montait de 0,9%, tandis que celui sur le FTSE 100 progressait de 0,4%, selon les données du courtier IG.

Katie Stockton, fondatrice et associée directrice de Fairlead Strategies entrevoyait la possibilité d'un rebond de soulagement, mais selon elle, les mois à venir restent incertains.

Il est peu probable que les investisseurs trouvent beaucoup de réconfort, si les données de l’indice des prix à la consommation américain qui doivent être publiées plus tard dans la journée correspondent aux prévisions du marché ou sont même inférieures.

Les perspectives économiques américaines semblent très différentes aujourd'hui de ce qu'elles étaient lorsque Donald Trump a pris ses fonctions il y a moins de deux mois.

A l'issue d'une réunion entre responsables américains et responsables ukrainiens en Arabie saoudite, l’Ukraine a accepté mardi soir une proposition des Etats-Unis pour un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie.

La Bourse de New York a aligné une deuxième baisse d'affilée mardi après une nouvelle escalade du conflit commercial entre les Etats-Unis et le Canada.

Les indices américains sont en net repli dans la matinée à New York. Ils ont ensuite tenté de se redresser sans toutefois parvenir à clôturer dans le vert. Le Dow Jones (DJIA) a de nouveau perdu 1,1%, à 41.433,48 points, après être tombé la veille à son plus bas niveau depuis novembre dernier. L'indice élargi S&P 500 a reculé de 0,8%, à 5.572,07 points. Le Nasdaq Composite a terminé en baisse de 0,2% à l'issue d'une séance hésitante, à 17.436,10 points.

En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé la séance en hausse de 0,1%. Le Shanghai Composite était en repli de 0,1% en fin de séance, tandis que le Hang Seng perdait 0,7% à la Bourse de Hong Kong.

BlackRock Investment Institute indique que l’Europe pourrait être confrontée à des taux d'intérêt plus élevés pendant plus longtemps, tout comme les États-Unis, car l'augmentation des emprunts et des dépenses publiques alimente l'inflation. Selon BlackRock, la Banque centrale européenne approche de la fin de ses baisses de taux d'intérêt. Ces deux points de vue amènent BlackRock à penser que les rendements des obligations d'État de la zone euro peuvent encore augmenter, ce qui est un argument pour que le gestionnaire d'actifs sous-pondère les obligations d'Etat de la zone euro.

Vers 7h40, le taux de l'obligation du Trésor américain à deux ans cédait aussi 2 points de base, à 3,93%. Celui du titre à dix ans perdait 2 points de base (0,02 point de pourcentage), à 4,26%.
  

James Egelhof de BNP Paribas a indiqué que les spéculations selon lesquelles l'administration Trump pourrait rechercher un dollar plus faible à long terme afin de rendre les exportations américaines plus compétitives sont erronées. Le président américain lui-même a indiqué qu'il aime un dollar fort.

Vers 7h40, l'euro reculait de 0,2% à 1,0904 dollar. Le billet vert était en hausse de 0,2% face à la devise japonaise, à 148,10 yens.
  

Dans un contexte de perspectives de baisse des stocks mondiaux, les contrats à terme sur le pétrole ont augmenté en Asie. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a publié mardi un rapport mensuel indiquant que les stocks mondiaux de pétrole devraient diminuer au deuxième trimestre, ce qui entraînerait une hausse des prix du Brent.  

Selon Fawad Razaqzada, analyste de marché chez City Index et forex.com, les risques à court terme pour les prix du pétrole restent orientés à la baisse. Il a cité un certain nombre de facteurs, notamment les tarifs douaniers et leur impact sur la demande.

Le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 13 cents (+0,2%) à 66,38 dollars le baril. Vers 7h40, le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord coté à Londres gagnait 12 cents, soit 0,2%, à 69,68 dollars le baril.