Orienté par les spéculateurs, le pétrole ne lâche rien ce mardi. Le cours du pétrole ont encore pris de la hauteur mardi, soutenus par les spéculateurs qui ont fait fi des signes de ralentissement de l'économie un peu partout dans le monde.

À New York, le baril de West Texas Intermediate pour livraison en novembre a enchaîné sa quatrième séance de hausse consécutive pour clôturer à son plus haut niveau depuis le 13 octobre 2014, il y a sept ans, à 82,96 dollars, en hausse de 0,63% ou 52 cents. Quant au baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, coté à Londres, il a gagné 0,88% ou 75 cents, pour terminer à 85,08 dollars. Les professionnels suivront mercredi la publication de l'état des stocks américains de brut, attendus en hausse pour la quatrième semaine consécutive. Jusqu'ici, cette augmentation continue dans un contexte de pénurie de l'offre n'a pas fait broncher le marché. Mais pour les opérateurs, le chiffre global a systématiquement été trompeur, affecté par des révisions et masquant une situation plus complexe.