Les entreprises indiennes tournées vers l’export et les entreprises installées dans les zones économiques spéciales sont autorisées à exporter de la farine fabriquée à partir de blé importé. Le gouvernement a donc cédé aux demandes des transformateurs alimentaires d'autoriser les expéditions de produits à valeur ajoutée.

Les entreprises de transformations alimentaires seront autorisées à importer du blé. En mai, les exportations de blé (et a restreint les exportations de riz) ont été interdites après qu’une hausse de blé soudaine des températures alimentaires ait fortement atteint la récolte à la mi-mars. Faisant bondir de 200% les exportations de farine de blé du pays entre avril et juillet 2022 par rapport à l'année précédente.

En août, l’exportation de farine de blé a été interdite par le gouvernement. Ce qui a fait grimper les prix de la farine de blé sur le marché local indien.     

Au Nigéria, le dernier rapport du département américain de l’Agriculture (USDA) publié mercredi dernier a   annoncé que les importations nigérianes de blé, la farine de blé et autres produits dérivées du blé sont passées de 4,6 millions de tonnes (Mt) en 2018/19 (juillet/juin) à 6,58 Mt en 2020/21, 6,18 en 2021/22. A en croire l’USDA, les importations de blé de l’Afrique sub-saharienne sont passé de 22,5 Mt en 2018/19 à 26,58 Mt en 2020/21 pour redescendre légèrement à 26,36 Mt en 2021/22. En Afrique sub-saharienne, la consommation de blé en Afrique sub-saharienne est attendue à 34,92 Mt en 2022/23, soit nettement plus que les volumes avant Covid de 32,97 Mt en 2019/20.