Un événement de grande envergure pour la première fois du 17 au 18 janvier 2025 au Parc des expositions d’Abidjan. Il s’agit de la première édition des Journées Nationales du Producteur du Coton et de l’Anacarde (JNPCA).

Basé sur le thème « valoriser durablement le potentiel des filières coton et anacarde pour des producteurs prospères », la première édition des JNPCA vise à célébrer les meilleurs acteurs des filières coton et anacarde, en mettant à l’honneur leur contribution à l’économie nationale. Cet événement recevra plus de 5 000 visiteurs pendant les deux jours. Lors des activités, les producteurs, transformateurs, exportateurs et autres acteurs de la chaîne de valeur, seront récompensés avec une quinzaine de prix selon les meilleurs standars. A en croire André Kouassi, président de la Commission pour les lauréats, ces distinctions concernent les coopératives, les entreprises nationales et multinationales impliquées dans ces filières stratégiques.

Aussi, les JNPCA offriront un espace d’exposition où artisans et professionnels présenteront leurs produits dérivés du coton et de l’anacarde. De même, des démonstrations de vêtements en coton, de produits agroalimentaires transformés et d’innovations technologiques viendront enrichir ce rendez-vous. Cet événement se veut une plateforme d’échanges pour renforcer la coopération entre les parties prenantes, aligner les stratégies sur la durabilité et attirer l’attention internationale sur ces deux filières.

En réalité, les deux filières coton et anacarde jouent un grand rôle dans le développement socio-économique des régions Nord, Est et Centre du pays. Selon les informations, avec une production de 1,2 million de tonnes de noix brutes de cajou en 2023, la Côte d’Ivoire est leader mondial et troisième transformateur mondial depuis 2022.

Le directeur général du Conseil Coton Anacarde, Mamadou Berthé, a déclaré : « nous nous sommes dit qu’il fallait s’arrêter et valoriser ces producteurs qui ont permis d’atteindre des résultats significatifs dans ces deux filières. Pour l’anacarde nous avons commencé avec 450 000 tonnes avant la réforme et aujourd’hui nous sommes à 1,2 millions de tonnes. Ce sont les producteurs qui ont permis cela et pour nous il était important de les magnifier et les reconnaître. Aussi au niveau du Coton, malgré ce que nous avons eu comme difficulté aujourd’hui, nous constatons des reprises dans ces zones et nous pensons qu’il faut nécessairement reconnaitre le travail qui est fait par ces braves parents producteurs ».