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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreLes membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés de l'Opep+ ont débuté jeudi leur sommet interministériel à huis clos, avec la lourde charge de statuer sur l'avenir à très court terme de leur politique de coupes de la production d'or noir.
Crise sanitaire oblige, cette réunion se tient par visioconférence, après trois jours de discussions formelles, et surtout informelles, entre les membres du cartel.
Déjà reportée de deux jours - de mardi à jeudi - le sommet a finalement commencé près de deux heures après l'heure initialement prévue, peu avant 15H00 GMT (16H00 à Paris), a indiqué une source de l'organisation à l'AFP.
"L'Opep+ parviendra-t-elle à un accord aujourd'hui?", s'interrogeait plus tôt dans la journée Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank.
A cette question, beaucoup d'observateurs et d'acteurs de marchés répondaient jeudi par l'affirmative, évoquant un possible report des coupes actuelles d'un mois puis un assouplissement progressif de février à mai, ce qui éviterait le retour brutal sur le marché de près de 2 millions de barils par jour au 1er janvier comme prévu dans l'accord en vigueur.
L'alliance de producteurs s'astreint à des restrictions drastiques dans sa production d'or noir afin de l'adapter à une demande qui a chuté avec la pandémie de Covid-19, en suivant des paliers progressifs arrêtés après d'âpres négociations en avril 2020.
Cet effort, pénible pour les finances de tous, a joué son rôle en inversant la chute vertigineuse des prix du brut, la référence américaine s'étant même un moment aventurée en terrain négatif au printemps, une première dans l'histoire.
Depuis, une deuxième vague de Covid-19 est venue terrasser les espoirs d'une reprise rapide, "en V", de la croissance mondiale et des mouvements de biens et de personnes consommateurs d'or noir.
Cette situation pousse la plupart des producteurs, le ministre saoudien de l'Énergie et chef de file du cartel Abdel Aziz ben Salmane en tête, en faveur d'une prolongation de l'effort actuel de coupe, de l'ordre de 7,7 millions de barils quotidiens.
- Prix en convalescence -
C'était d'ailleurs ce à quoi le marché s'attendait, et pour beaucoup d'acteurs le cycle de réunions de ce début de semaine ne devait être qu'une formalité pour valider trois ou six mois de prorogation.
Mais la remontée récente des cours - de l'ordre de 25% sur le seul mois de novembre pour le WTI et le Brent de mer du Nord, soit le meilleur mois depuis mai - portée par l'espoir de campagnes de vaccination massives contre le Covid-19, perspective de retour "à la normale" de la demande de pétrole, pousse certains pays à réévaluer le besoin d'un tel sacrifice.
Le sujet épineux du respect des quotas par chacun des membres semble également revenu sur la table, les mauvais élèves étant invités à observer une compensation stricte avant d'envisager toute action supplémentaire.
Le cartel doit également prendre en compte les niveaux de production dans les rangs de trois de ses membres exemptés des quotas, dont certains sont amenés à croître.
C'est le cas de la Libye, dont la production presque réduite à néant en 2020 des suites d'un conflit intérieur, est repartie en flèche depuis octobre. Elle a désormais dépassé le million de barils par jour, selon la Compagnie libyenne nationale de pétrole (NOC).
A moyen terme, une politique américaine plus souple vis-à-vis de l'Iran, également non concerné par les quotas, après l'élection du candidat démocrate Joe Biden, pourrait faire revenir sur le marché des centaines de milliers de barils quotidiens qu'il aura des difficultés à absorber en l'état.
Après avoir évolué en légère baisse en séance européenne, les deux cours de référence - le Brent de mer du Nord et le WTI américain - étaient stables peu après le début de la réunion, cotant respectivement 48,36 et 45,30 dollars le baril vers 15H10 GMT (16H10 à Paris).
bp/anb/etr
énergie-distribution-pétrole-gaz-production-marchés-santé
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