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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreDepuis quelques années, les entreprises d’émission de monnaie électronique poussent comme des
champignons en Afrique de l’Ouest, et plus particulièrement au Sénégal. Cependant, plusieurs défis se
dressent au système financier national notamment, l’innovation financière.
Face au développement incontrôlé des solutions électroniques entraînées par le taux de pénétration de la
téléphonie, 107 %, la Banque centrale a adopté l’instruction n°008-05-2015 régissant les conditions et
modalités d’exercices des activités des émetteurs de monnaie électrique dans les états membres de
l’Uemoa. Cette réglementation entre dans le cadre de l’application des dispositions du Règlement
n°15/2002/CM/Uemoa du 19 Septembre 2002 relatif aux systèmes de paiement des Etats membres de
l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Ces dernières consacrent la monnaie électronique
comme un levier de promotion des services financiers inclusifs. Cette instruction stipule qu’à l’exception des
banques et les établissements financiers de paiement habilités par la loi portant la réglementation bancaire,
aucune structure ou établissement ne peut exercer des activités d’émission de monnaie électronique, sans
avoir été dûment agréé ou autorisé préalablement par la banque centrale. Pourtant, il a été relevé que l’accès
aux services financiers est la première étape vers l’inclusion financière et la croissance économique et
constitue un droit universel.
A ce titre, le digital devient le nouveau paradigme dont la vision est de promouvoir un secteur financier
véritablement accessible à tous, offrant une gamme de produits et de services susceptibles de répondre aux
besoins des populations à bas revenus et des petites et moyennes entreprises. Venu présider le forum sur
les «relations entre institutions financières et clients : la digitalisation, un levier pour une meilleure inclusion
financière» organisé par le Groupe Réussir Business, Abdoulaye Ndao, Directeur de l’Observatoire de
qualité des services financiers, a souligné que dans un contexte de promotion de l’inclusion financière, la
digitalisation tout comme la problématique du financement innovant constitue autant de défis à prendre en
compte en vue d’accroitre la performance et l’émergence de notre économie. Selon lui, il s’agit là d’enjeux
majeurs qui s’inscrivent en droite ligne des orientations du gouvernement à travers le Plan Sénégal émergent
(Pse). A l’en croire, ce plan accorde un intérêt prioritaire à l’approfondissement du système financier à travers
la promotion de services financiers de base adaptés et accessible à tous. «Depuis 2012, d’importantes
mesures ont été prises au niveau des départements sectoriels en vue de promouvoir les services à distance
et ainsi booster l’inclusion financière et sociale», a-t-il souligné. En fin décembre 2018, le taux d’utilisation
des services financiers (taux d’inclusion financière) au Sénégal s’établissait à 69,13 % contre 32, 07 % en
2010. Cette forte progression est en particulier liée à la finance digitale dont le taux d’accès ressort à près de
30 % contre 1,44 % en 2010.
Faible contribution du secteur bancaire à l’économie
Par ailleurs, il a été relevé que la contribution du secteur bancaire au financement de l’économie nationale
reste encore très faible. Elle s’établit à moins de 35 %, contre des taux supérieurs à 70 % pour des pays tels
que le Maroc, la Tunisie, l’Afrique du sud et la France. Tandis qu’elle s’établit à près de 10 % pour le secteur
de la microfinance. Ce qui constitue, selon des économistes, une entrave majeure pour le développement de
l’initiative privée et de la promotion de la croissance économique. En effet, les petites et moyennes
entreprises qui constituent 90 % du tissu économique ne représentent que près de 16 % du portefeuille des
banques. Cette faiblesse du taux de pénétration commerciale chez ce segment est en partie liée à la
structure du marché mais également et surtout aux conditions d’accès au crédit. Cependant, plusieurs
facteurs entrent en jeu dont le coût élevé du crédit, le degré d’asymétrie d’informations entre banques et
petites et moyennes entreprises ainsi que le niveau et les types de garanties exigée.
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