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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play Store« Le London Stock Exchange (LSE) est certainement la première place financière d’Afrique aujourd’hui. » Cette
affirmation récente d’un analyste financier britannique pourrait bien être mise à mal par le Brexit. Bien sûr, le
statut de plaque tournante de la finance internationale acquis par le Royaume-Uni depuis l’aube du capitalisme
ne sera pas remis en question à moyen terme. Mais pourra-t-il continuer pour autant à fournir sa vaste gamme de
services aux investisseurs africains, notamment dans le domaine des opérations d’introduction en Bourse (IPO) ?
« Même si les mécanismes existants sont parfaitement huilés et bien identifiés par les communautés d’affaires,
d’autres routes financières peuvent être à considérer », estime notre expert.
Du côté des entreprises africaines, perçues comme plus risquées par un marché britannique devenu lui-même
plus prudent, l’heure semble être au wait and see. Le nombre de celles qui choisissent Londres pour leur entrée
en Bourse a déjà baissé déjà d’année en année depuis le référendum de 2016, et la concurrence s’exacerbe
avec les places financières de la Chine, du Moyen-Orient ou des États-Unis. Prévue pour la fin d’octobre,
l’introduction dans la capitale britannique de l’Afreximbank a été retardée, « dans l’attente de conditions plus
favorables », selon l’entreprise. Face aux incertitudes du moment, le sud-africain Naspers est parti faire coter
certaines de ses filiales à Amsterdam, quand le nigérian Jumia a préféré New York. « D’autres places peuvent en
profiter en Europe ou ailleurs, mais aussi en Afrique, observe Guillaume Arditti, fondateur du cabinet Belvedere
Africa Partners, à Paris. Le Brexit peut donner l’élan nécessaire pour développer en profondeur certains marchés
boursiers et financiers à travers l’Afrique. Johannesburg bien sûr, mais aussi Nairobi, Lagos et la Bourse
régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan pourraient tenir une place plus importante en matière d’IPO, à
l’avenir. »
L’introduction boursière de l’opérateur de paiement en ligne nigérian Interswitch, attendue pour 2020, représente
à cet égard un test grandeur nature pour Londres, en concurrence avec Lagos sur ce dossier. « Le Royaume-Uni
va certainement perdre quelques opérations dans les prochains mois, mais aucune Bourse africaine n’offrira
jamais le même accès au capital que le LSE », veut croire notre analyste britannique. Comme pour mieux se
rassurer, et, avec lui, toute l’industrie financière du Royaume-Uni.
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