L’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a commémoré la Journée internationale de lutte contre la corruption, mardi 9 décembre 2025, à Ouagadougou. 

L’édition 2025 de la Journée internationale de la lutte contre la corruption se tient sous le thème « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : former l’intégrité de demain ». Il s’agit à travers ce thème d’un appel fort à la mobilisation de la génération des jeunes pour une société sans corruption.

En effet, la lutte contre la corruption est vitale pour l'avenir de près d'un quart de la population mondiale. La campagne pour la Journée internationale de lutte contre la corruption 2024-2025 met l'accent sur le rôle que jouent les jeunes défenseurs de l'intégrité en sensibilisant à la corruption et à son impact sur leurs communautés. Des jeunes ont activement participé aux discussions et partagé leurs expériences en proposant des solutions innovantes pour lutter contre la corruption.

Cette campagne a permis d’amplifier la voix de la jeunesse mondiale, en lui permettant d’exprimer leurs préoccupations et leurs aspirations, avec l’espoir que leurs appels.

Pour l’ASCE-LC, ce thème n’a rien d’anodin. Dans un pays où la jeunesse constitue plus de 70 % de la population, elle représente un levier stratégique dans la transformation des comportements et des pratiques. A en croire le contrôleur général d’État, Lassané Compaoré, « la jeunesse représente la majorité de la population et incarne l’avenir de toute nation. Elle est le moteur de l’innovation, de la créativité et du changement social. En plaçant la jeunesse au cœur du combat, la communauté internationale reconnaît que ce sont les jeunes qui, par leur énergie et leur engagement, peuvent transformer les mentalités et bâtir une société où l’intégrité est la norme. Former l’intégrité de demain, c’est investir dans une génération consciente, responsable et résolument engagée à défendre la transparence et la justice. Ce thème trouve une résonance particulière au Burkina Faso, dans un contexte marqué par la réaffirmation de notre souveraineté nationale et la volonté de bâtir un développement endogène, fondé sur nos propres ressources et nos propres capacités. Mais cette ambition ne saurait se réaliser sans une lutte acharnée contre la corruption et toutes les infractions assimilées ».