Les prix du pétrole on peu varié ce mercredi, mais devraient chuter de plus de 15 % en 2025. L’offre a dépassé la demande dans une année marquée par les guerres, la hausse des droits de douane et de la production de l'OPEP+, ainsi que par les sanctions imposées à la Russie, à l'Iran et au Venezuela.

Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent, en baisse de près de 18 % (la plus forte baisse annuelle en pourcentage depuis 2020), sont en voie de connaître une troisième année consécutive de pertes, leur plus longue série de pertes jamais enregistrée.

Le contrat de mars, qui expire mercredi, a baissé de 5 cents à 61,28 dollars le baril à 7h37 GMT.

Le prix du pétrole brut West Texas Intermediate américain s'établissait à 57,92 dollars, en baisse de 3 cents, et se dirigeait vers un recul annuel de 19 %.

Les prix moyens des deux indices de référence pour 2025 sont les plus bas depuis 2020, selon les données de LSEG. Les stocks américains de pétrole brut et de carburants ont augmenté la semaine dernière, ont indiqué des sources de marché, citant des chiffres de l'American Petroleum Institute publiés mardi.