Ce lundi, les contrats à terme sur le soja à Chicago ont chuté à leur plus bas niveau en sept semaines. Les opérateurs liquident leurs positions longues en raison de la faible demande à l'exportation américaine et de la récolte brésilienne imminente.

Les contrats à terme sur le blé ont baissé en raison de l'importante production en Argentine et en Australie, qui est venue s'ajouter à une offre déjà abondante. Le soja a atteint un sommet en 17 mois à 11,695 $ en novembre, mais a depuis chuté d'environ 8 %, l'ampleur des achats chinois de soja américain suite à une trêve commerciale entre les deux pays ayant déçu les négociants.

Le maïs a suivi la baisse du blé. Le contrat le plus actif sur le soja au Chicago Board of Trade (CBOT) reculait de 0,1 % à 10,75,75 $ le boisseau à 4 h 38 GMT, tandis que le blé perdait 0,3 % à 5,27,50 $ le boisseau et le maïs 0,1 % à 4,40,50 $ le boisseau.

Les trois cultures ont enregistré des baisses par rapport aux sommets plurimensuels atteints en novembre, même si le maïs a le mieux résisté grâce à une forte demande à l'exportation américaine.

Les exportations américaines de soja cette année sont nettement inférieures au rythme de l'année dernière et la concurrence s'intensifiera début 2024 lorsque le Brésil, premier producteur mondial, commencera à récolter une moisson potentiellement record.