Le Ghana a adopté par son Parlement de la loi Virtual Asset Service Providers (VASP) une réforme officialisant le commerce de crypto-monnaies dans le pays, afin de mettre fin à des années d’incertitude juridique.

Le Ghana franchit une étape majeure dans la régulation des cryptomonnaies. Selon la Banque du Ghana, « les personnes et entités menant des activités liées aux actifs virtuels devront obtenir une licence ou s’enregistrer auprès de la Banque du Ghana ou de la Securities and Exchange Commission (SEC), selon le type d’activité ». La Banque du Ghana et la Securities and Exchange Commission (SEC) superviseront le secteur. De son côté, la BoG est l’autorité principale chargée de délivrer les licences et de veiller au respect des normes prudentielles. Dans les prochains mois, la Banque et la SEC publieront des directives et instruments réglementaires pour mettre en application la loi, fournir des orientations aux candidats et clarifier les exigences.

Cette initiative intervient selon Digital Watch Observatory, dans un contexte d’adoption croissante. Plus de 15 % des adultes ghanéens utilisent déjà des cryptomonnaies pour des transactions et investissements. Avec cette législation, le Ghana se positionne parmi les pays africains qui privilégient la régulation plutôt que l’interdiction, cherchant à concilier innovation technologique et sécurité financière.