Alors que S&P 500 et le Dow Jones ont atteint jeudi de nouveaux sommets historiques, les Bourses européennes sont attendues dans le vert vendredi à l'ouverture, soutenus par la baisse du taux directeur de la Réserve fédérale (Fed) et l'optimisme concernant l'économie américaine.
 

Le spécialiste du génie électrique et mécanique Spie a annoncé jeudi avoir signé un accord prévoyant le rachat de 93% du groupe Artemys, pour un montant qui n'a pas été dévoilé. 

Eutelsat a annoncé vendredi le succès de sa recapitalisation, qui aura permis à l'opérateur de satellites de lever un montant total de 1,5 milliard d'euros après la réalisation de deux augmentations de capital.

Le spécialiste de l'affichage extérieur JCDecaux a annoncé vendredi avoir conclu un accord en vue de la vente de 10,85% du capital de son homologue suisse APG SGA au groupe de presse zurichois NZZ, pour un montant de 76 millions d'euros avant frais de transaction.
A l'occasion d'une journée dédiée aux investisseurs, la société d'investissement Wendel a annoncé vendredi prévoir de générer plus de 7 milliards d'euros de trésorerie et de redistribuer 1,6 milliard d'euros à ses actionnaires d'ici à la fin de l'année 2030.

Eiffage va remplacer Edenred au sein du CAC 40 à compter de la séance du 22 décembre prochain, a annoncé jeudi soir Euronext. En parallèle, Lise et Nanobiotix rejoindront le SBF 120, en remplacement de Mersen et Planisware.

Le groupe bancaire BNP Paribas a indiqué vendredi être entré en discussions exclusives en vue de la vente de sa filiale marocaine BMCI au conglomérat local Holmarcom.

Vers 7h50, le contrat à terme sur le CAC 40 montait de 0,3%, selon les données du courtier IG.

Dans le sillage de la clôture de Wall Street, les contrats à terme sur les indices européens évoluent en hausse ce matin. Les investisseurs sont optimistes sur l’évolution de l’économie américaine après la baisse des taux de la Fed, mercredi.

Vers 7h50, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort gagnait 0,5%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres progressait de 0,4%, selon les données du courtier IG.

La Bourse de New York s'est redressée en cours de séance, propulsant le S&P 500 et le Dow Jones à de nouveaux sommets historiques malgré la pression exercée sur les valeurs technologiques par les derniers résultats d'Oracle.

Soutenu par le secteur financier au lendemain de la baisse des taux de la Fed, l'indice Dow Jones a gagné 1,3% jeudi, à 48.704,01 points. Le S&P 500 a clôturé en hausse de 0,2%, à 6.901 points, surpassant de 10 points son dernier record de la fin octobre. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a en revanche abandonné 0,3%, à 23.593,86 points.

Le marché a également réagi à l'annonce d'une progression de 44.000 des inscriptions au chômage la semaine dernière, avant de pouvoir examiner les statistiques sur l'emploi d'octobre et novembre, reportées à la semaine prochaine.

Mercredi, les investisseurs ont accueilli favorablement les annonces de politique monétaire de la banque centrale américaine. Comme prévu, la Fed a abaissé ses taux de 25 points de base, soit un quart de point de pourcentage.  
Selon Paul Christopher, responsable de la stratégie d'investissement mondiale au Wells Fargo Investment Institute, « la baisse du taux directeur de la Réserve fédérale (Fed) même s'il y a eu des dissensions au sein des membres du comité de politique monétaire - contribue à consolider une vision constructive de l'économie ».  

En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo grimpait de 1,4% jeudi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite montait de 0,4%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong s'adjugeait 1,8%.
  

Le taux du titre à deux ans cédait 1,2 point de base, à 3,54%. Vers 7h50, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans était quasi stable, à 4,16%.
  

Le billet vert gagnait 0,1% face à la devise japonaise, à 155,80 yens. Vers 7h50, l'euro était proche de l'équilibre, à 1,1737 dollar.
  

Les cours du pétrole montent ce matin. Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 41 cents, soit 0,7%, à 58 dollars le baril. Vers 7h50, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord coté à Londres gagnait 40 cents, soit 0,7%, à 61,68 dollars le baril.

L'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui représente les principaux pays consommateurs de pétrole, a revu à la baisse ses prévisions de croissance de l'offre mondiale de pétrole à 3 millions de barils par jour cette année et 2,4 millions l'année prochaine, contre des projections antérieures de 3,1 millions et 2,5 millions de barils par jour, respectivement.

Selon l'analyste de CIMB Securities Nurzulaikha Azali, les prix restent volatils, le baril de Brent oscillant dans une fourchette de 60 à 65 dollars et des variations de prix hebdomadaires de 4% à 7% qui continuent de signaler une incertitude accrue.