Les Bourses européennes devraient ouvrir en progression vendredi. L'agence de notation Fitch doit donner son avis sur la dette française dans la soirée.
  

L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiera les chiffres définitifs de l'inflation pour août à 8h45.
Dans la soirée de vendredi, l'agence Fitch rendra son verdict sur la notation de la dette française. Fitch note pour l'instant la dette du pays "AA-" avec une perspective négative, une notation confirmée en mars dernier.
  
Pluxee, l'ex-filiale de Sodexo spécialisée dans les titres-restaurant et cadeaux, a annoncé vendredi avoir signé un accord en vue d'acquérir l'entreprise indienne ProEves, spécialisée dans les avantages aux salariés pour la garde d'enfants.
L'opérateur boursier paneuropéen Euronext va intégrer le CAC 40 en remplacement de la société de centre d'appels Teleperformance, a annoncé jeudi Euronext à l'issue de la révision annuelle de ses indices.

Le fabricant de tubes sans soudure pour l'industrie pétrolière Vallourec a annoncé jeudi soir avoir remporté un contrat pouvant atteindre 1 milliard de dollars avec le géant pétrolier brésilien Petrobras pour ses projets offshore.

Le laboratoire vétérinaire Virbac publiera ses résultats du premier semestre ce vendredi après la clôture.
Vers 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 progressait de 0,3%, selon les données du courtier IG.
  
  

Après que les actions américaines ont atteint de nouveaux records, les contrats à terme sur les marchés actions européens étaient en hausse après que les actions américaines ont atteint de nouveaux records. Le Dow Jones a dépassé les 46.000 points pour la première fois. Le dernier rapport sur l'inflation et les données sur l'emploi avant la réunion de la Réserve fédérale la semaine prochaine ont pratiquement scellé une baisse des taux directeurs.
Vers 7h45, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort était en hausse de 0,3%, de même que celui sur le FTSE 100 à Londres, selon les données du courtier IG.
  

Même si les données sur le marché du travail aux Etats-Unis ont suggéré un ralentissement économique ces derniers mois, les investisseurs se sont plutôt concentrés sur les perspectives de réduction des coûts d'emprunt et sur la poursuite de l'engouement pour l'intelligence artificielle.

La Bourse de New York a ainsi battu de nouveaux records jeudi. L'indice Dow Jones a clôturé sur un gain de 1,4% pour inscrire un nouveau plus haut, de 46.108 points. Le S&P 500 et le Nasdaq ont également atteint de nouveaux sommets, en gagnant respectivement 0,9% et 0,7%, à 6.587,47 points et 22.043,08 points.
  

En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo était en hausse de 0,9% vendredi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite prenait 0,3%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong grimpait de 1,5%.
  
  

Après que les rendements de l'obligation de référence à 10 ans sont brièvement passés sous la barre des 4% jeudi, les bons du Trésor sont stables. Ce niveau n’avait plus été observé en cours de séance depuis début avril, lorsque l'annonce par le président américain Donald Trump de tarifs douaniers pour le "jour de la libération" avait provoqué une panique chez les investisseurs, qui s'étaient alors tournés vers les actifs refuges.

Selon Bob Savage, responsable de la stratégie macroéconomique des marchés chez BNY, « une chose que les gens veulent entendre de la part de la Fed lors de cette réunion [la semaine prochaine], c'est une certaine assurance que l'économie n'entre pas en récession ».  

Vers 7h45, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans gagne 1 point de base (0,01 point de pourcentage), à 4,04%. Le taux du titre à deux ans était stable, à 3,55%.

Le billet vert prenait 0,1% face à la devise japonaise, à 147,38 yens. Vers 7h45, l'euro était pratiquement inchangé, à 1,1735 dollar. 

Alors que des données de plus en plus nombreuses pointent un affaiblissement de la demande aux Etats-Unis, les prix du pétrole sont en repli. Selon Daniel Takieddine de Sky Links Capital Group, les stocks de brut du pays ont augmenté de manière inattendue de 3,9 millions de barils la semaine dernière, signalant une demande estivale plus faible que prévu et contribuant aux inquiétudes concernant une offre excédentaire.

Pour ce dernier, « les traders jonglent actuellement entre les craintes d'une faible demande et d'une surabondance de l'offre, et les tensions géopolitiques accrues ».

Vers 7h45, le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord coté à Londres cédait 46 cents, soit 0,7%, à 65,91 dollars le baril. Le contrat d'octobre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 48 cents, soit 0,8%, à 61,89 dollars le baril.