Alors que les regards se tournent vers Washington où le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, rencontrera le président américain, Donald Trump, dans la journée pour discuter des conditions d'un règlement du conflit en Ukraine, les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse lundi.
  

Groupe ADP publiera ses chiffres du trafic pour le mois de juillet lundi après la clôture de la Bourse de Paris.

Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 0,2%, selon les données du courtier IG.  

Avant la réunion entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, tandis que les investisseurs se préparent au symposium de la Réserve fédérale (Fed) à Jackson Hole, qui ouvrira ses portes jeudi, les contrats à terme sur les indices européens progressent lundi en préouverture.
Selon les données du courtier IG, vers 7h40, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort montait de 0,2%, tout comme celui sur le FTSE 100 à Londres.
 

Pour sa réunion avec Donald Trump à la Maison-Blanche, Volodymyr Zelensky sera accompagné d'une délégation de dirigeants européens parmi lesquels le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, et le Premier ministre britannique, Keir Starmer. Le secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, le néerlandais Mark Rutte, sera également du voyage.
Cette réunion a été organisée à la suite du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine vendredi en Alaska, qui n'a abouti à aucun résultat concret. Les dirigeants européens comptent faire front commun lundi pour s'opposer aux tentatives de Vladimir Poutine de dicter les conditions de la fin de la guerre en Ukraine.
Ce dimanche, Emmanuel Macron a déclaré : « nous voulons une paix robuste et durable ».
Vendredi, la Bourse de New York a clôturé majoritairement en baisse après la publication d'indicateurs économiques contrastés.
 

Après avoir battu un nouveau record en séance, l'indice Dow Jones s'est tassé pour terminer en hausse de seulement 0,1%, à 44.946,12 points. L'indice phare de Wall Street s'est ainsi maintenu à quelques encablures du sommet de 45.014 points atteint en décembre dernier. En légère hausse à l'ouverture, le S&P 500 a finalement cédé 0,3%, à 6.449,80 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a reflué de 0,4%, à 21.622,98 points.
Sur l'ensemble de la semaine, le DJIA a progressé de 1,7%, le S&P 500 s'est apprécié de 0,9% et le Nasdaq Composite a pris 0,8%.
En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo s'adjugeait 0,9% lundi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite gagnait 1%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong progressait de 0,6%.
  

Le taux du titre à deux ans reculait de 0,8 point de base, à 3,76%. Vers 7h40, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans perdait 1 point de base, à 4,31%.
  

Le billet vert gagnait 0,2% face à la devise japonaise, à 147,43 yens. Vers 7h40, l'euro cédait 0,1%, à 1,1705 dollar.

Selon l'équipe Global Economic & Markets Research de Commonwealth Bank of Australia, le billet vert pourrait se renforcer vendredi si Jerome Powell laisse entendre, pendant son discours à Jackson Hole, qu'une réduction des taux en septembre n'est pas aussi probable que les marchés l'anticipent.

La réticence de Jerome Powell depuis le début de l'année à abaisser le taux des fonds fédéraux est principalement due aux craintes que la politique de droits de douane de Donald Trump alimente l'inflation aux Etats-Unis, qui s'est établie à 2,7% sur un an en juillet, selon l'indice des prix à la consommation. Le taux directeur de la Fed se situe depuis décembre dernier dans une fourchette de 4,25% à 4,50%.
  

Avant la réunion Trump-Zelensky à Washington, les cours du pétrole montent légèrement lundi.

Vers 7h40, le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord coté à Londres gagnait 5 cents, soit 0,1%, à 65,90 dollars le baril. Le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 10 cents, soit 0,2%, à 62,90 dollars le baril.

Selon les analystes d'ANZ Research, les perspectives d’apaisement des tensions dans le conflit russo-ukrainien ont diminué les risques de nouvelles perturbations de l'approvisionnement en pétrole.

Il y a probablement eu suffisamment de progrès pour considérer que les risques entourant l'offre de pétrole ont baissé, estiment ces analystes, bien que la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine se soit terminée sans aucun accord. Les deux présidents sont convenus que les Etats-Unis seraient en mesure d'offrir des garanties de sécurité à l'Ukraine, notent les analystes.

Donald Trump a déclaré que Vladimir Poutine avait admis qu'un accord de paix devait inclure la présence de troupes occidentales en Ukraine.