Les marchés surveillent toujours la situation sanitaire en Chine, mais devrait ouvrir en légère hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.909,28 points (-0,40%), le CAC 40 à 6.634,45 points (-0,15%), le DAX 40 à 14.379,93 points (-0,36%), le FTSE 100 à 7.376,85 points (-0,12%), le SMI à 11.085,04 points (+0,36%), l’AEX à 10,38 points (-0,30%), le BEL 20 à 3.643,88 points (-0,22%), l’IBEX 35 à 8.188,40 points (+0,75%), le DJIA à 33.700,28 points (-0,13%), le Nasdaq à 11.024,51 points (-1,09%), le S&P 500 à 3.949,94 points (-0,39%) et le Nikkei 225 à 28.115,74 points (+0,61%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0252 (+0,09%), l’EUR/JPY à 145,46 (-0,09%) et l’USD/JPY à 141,90 (-0,17%). 

Selon l'évolution des prix de l'énergie, le gouverneur de la Banque de France a estimé lundi soir que l'inflation dans la zone euro devrait atteindre un pic au premier semestre 2023 et revenir vers 2% "fin 2024 ou fin 2025" sur le front macroéconomique. Ce mardi, l’Autorité des marchés financiers (AMF) devrait annoncer sa décision sur le projet d’offre publique d’achat simplifiée(OPAS) déposée par l'Etat sur le producteur d'électricité EDF. 

Au cours d'un entretien pour l'émission "C dans l'Air" sur France 5, François Villeroy de Galhau a déclaré qu’il n'était "pas question de laisser s'installer l'inflation qui est une maladie de l'économie". Pour Eurostat, l’inflation dans la zone euro a atteint 10,6% en octobre sur un an. La banque centrale européenne (BCE) pense poursuivre ses hausses de taux, en fonction de la situation de l'économie. C’est une information du le banquier central, qui est membre du conseil des gouverneurs de la BCE.

Alors que les investisseurs sont préoccupés par l'annonce de nouvelles restrictions sanitaires en Chine et par le resserrement de la politique monétaire des grandes banques centrales, les marchés d’actions européens devraient hésiter mardi à l'ouverture.  Par ailleurs, les investisseurs s’interrogent sur la possibilité que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) augmente sa production de brut.

Selon les données du courtier IG Markets, vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 11 points, ou 0,2%. Le contrat sur le FTSE 100 avançait de 17 points, ou 0,2% et celui sur DAX 40 cédait 1 point, soit 0,01%.

Le lundi, Wall Street a clôturé en baisse, pénalisée par la situation sanitaire en Chine. L'indice Dow Jones (DJIA) a cédé 0,1%, malgré le soutien apporté par la progression de l'action Disney. Le Nasdaq Composite a abandonné 1,1%, l’indice élargi S&P 500 a fini en baisse de 0,4%. A l'approche des fêtes de fin d'année, les investisseurs évaluent une série d'événements préoccupants aux Etats-Unis outre la Chine. Les chaînes d'approvisionnement pourraient être perturbées par la menace d'une grève des cheminots.  

En Asie, les bourses évoluent en ordre dispersé ce jour. En fin de séance, l’indice Hang Seng abandonnait 1,7% à Hong Kong, mais le Shanghai Composite grappillait 0,2% et l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé en hausse de 0,6%.

Tandis que les investisseurs évaluaient les risques de nouveaux confinements en Chine et ceux de voir la Réserve fédérale continuer de resserrer énergiquement sa politique monétaire, les rendements des obligations du Trésor américain ont augmenté lundi. Les minutes de la réunion de novembre de la Fed pourraient provoquer un choc sur le marché mercredi, particulièrement si les banquiers centraux se montrent peu convaincus par la thèse d'un pic d'inflation selon les avertissements de Corpay.

En raison du retour d'un léger appétit pour le risque sur les marchés, le dollar cède du terrain mardi y compris face à l'euro. MUFG Bank pense que le risquerisque de baisse des devises autres que le billet vert subsiste, les investisseurs étant préoccupés par les perspectives de l'économie mondiale après l'annonce de nouvelles mesures de confinement en Chine. 

Oanda de son côté a souligné que « la lutte de la Chine contre le Covid entraîne un important mouvement de refuge vers le dollar ». C’était après que la Chine a annoncé trois décès liés au Covid-19 au cours du week-end, les premiers à être reconnus depuis près de six mois.

Après la publication d'informations de presse sur une possible diminution de la production de pétrole russe, les contrats à terme sur le pétrole brut s’inscrivent en légère hausse ce jour. La Russie ne fournirait ni pétrole brut ni produits raffinés aux pays qui respecteraient le plafonnement des prix décidé par le G7 selon la déclaration du vice-président gouvernement russe, Alexandre Novak.  A en croire ING, le pétrole russe sera redirigé vers les nations qui choisissent d'ignorer le plafonnement des prix ou la production sera réduite. Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 10 cents, à 79,94 dollars le baril tandis que celui de même échéance sur le Brent de mer du Nord gagnait 1 cent, à 87,46 dollars le baril vers 7h30.