Rassurés par l'inflation aux USA, les marchés européens devraient se diriger vers de nouveaux sommets. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 5.100,90 points (+0,41%), le CAC 40 à 8.239,99 points (+0,17%), le DAX 40 à 18.869,36 points (+0,82%), le FTSE 100 à 8.445,80 points (+0,21%), le SMI à 11.784,07 points (+0,14%), l’AEX à 913,39 points (+0,30%), le BEL 20 à 4.029,25 points (+1,52%), l’IBEX 35 à 11.362,80 points (+1,10%), le DJIA à 39.908,00 points (+0,88%), le Nasdaq à 16.742,39 points (+1,40%), le S&P 500 à 5.308,15 points (+1,17%), et le Nikkei 225 à 38.773,92 points (+1,01%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0887 (+0,02%), l’EUR/JPY à 167,48 (-0,66%) et l’USD/JPY à 153,87 (-0,66%).

L'éditeur de jeux vidéo Ubisoft a publié mercredi soir des résultats supérieurs aux attentes pour le quatrième trimestre et l'ensemble de son exercice 2023-2024, et vise une nouvelle croissance de son chiffre d'affaires en 2024-2025.

Sartorius Stedim Biotech organise une journée investisseur, qui débutera à 10h00. Renault, Capgemini, Euronext, Nexans, Dassault Aviation, Wendel, Voltalia, Mersen et Coface réunissent leurs actionnaires en assemblée générale.

Vallourec publie jeudi ses résultats trimestriels, Elior dévoile les siens pour le premier semestre de son exercice décalé, Eurazeo présente son chiffre d'affaires pour les trois premiers mois de 2024, tandis que les exploitants aéroportuaires Groupe ADP et Vinci Airports, filiales de Vinci, communiquent leurs chiffres du trafic en avril.

A l'ouverture ce jeudi, les marchés d’actions européens devraient poursuivre leur hausse, dans le sillage des records atteints par les indices de Wall Street la veille. Le ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis en avril a rassuré les investisseurs et la Réserve fédérale (Fed), après la parution au début de l'année d'une série de données économiques indiquant des tensions persistantes sur les prix. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 10 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 prenait 17 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 32 points, soit 0,4%.

Les indices européens ont terminé à des plus hauts historiques mercredi. Le CAC 40 a clôturé à un nouveau record de 8.239,99 points, le DAX 40 a fini à un sommet de 18.869,36 points, et le FTSE 100 a atteint 8.445,80 points, là aussi un point haut.

L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,9%, à 39.908 points, et l'indice élargi S&P 500 a progressé de 1,2%, à 5.308,15 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a pris 1,4%, à 16.551 points. Les trois indices ont terminé à des sommets. L'indice des prix à la consommation a augmenté de 3,4% sur un an en avril, après une hausse de 3,5% en mars, a annoncé mercredi le département américain du Travail. A 3,6% sur un an, l'indice de base, qui exclut l'alimentation et l'énergie, se situe à son plus bas niveau depuis avril 2021.
Selon Erica Groshen, conseillère économique pour la Cornell University School of Industrial and Labor Relations, ces chiffres sont très rassurants et conformes à l’idée d’un atterrissage en douceur de l'économie américaine.

En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo gagnait 1%, le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong avançait de 1,6% et le Shanghai Composite prenait 0,4%. Le produit intérieur brut (PIB) réel du Japon s'est replié de 0,5% au cours du trimestre qui s'est achevé en mars, par rapport au trimestre précédent, selon les données officielles publiées jeudi. Les économistes tablaient sur une baisse de 0,4%.
 

Les rendements obligataires du Trésor américain poursuivent leur tendance baissière ce matin, dans le sillage de l’annonce d’une inflation inférieure aux attentes en avril aux Etats-Unis. Selon Seema Shah, responsable de la stratégie mondiale chez Principal Asset Management, « la première surprise à la baisse de l’inflation depuis le début de l'année sera un soulagement pour les personnes qui craignaient que les prix ne recommencent à accélérer ». Pour la stratégiste, « les ventes de détail, plus faibles que prévu, doivent toutefois être surveillées : le ralentissement des dépenses de consommation est une bonne chose, mais s'il se transforme en une crise plus profonde, il pourrait annoncer des problèmes économiques que les marchés n'apprécieraient pas ».

Alors que l'annonce d'un ralentissement de l'inflation américaine en avril a renforcé les anticipations de baisse des taux d'intérêt de la Fed dans les mois à venir, l’euro se stabilise face au dollar ce matin. Pour les analystes de Maybank, la diminution de l’inflation et la stagnation des ventes de détail aux Etats-Unis étaient ce dont le billet vert avait besoin pour se replier. Ils estiment que les marchés s'attendent désormais à ce que la Fed réduise ses taux d'intérêt d'environ 50 points de base cette année.

Soutenus par une deuxième baisse hebdomadaire consécutive de l'offre de brut aux Etats-Unis, alors que le ralentissement de l'inflation américaine renforce les perspectives de réduction des taux d'intérêt et le potentiel de hausse de la demande d'énergie, les contrats à terme sur le pétrole progressent ce matin. Rob Haworth, stratégiste chez U.S. Bank Wealth Management a indiqué que « le passage à une tendance légèrement accommodante devrait favoriser la demande alors que nous entrons dans la saison haute pour la demande dans l'hémisphère nord ». A l’en croire, « l’amélioration des indicateurs économiques en Europe et en Chine devrait stimuler l’activité et la demande mondiales ». Vers 7h20, le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord gagnait 43 cents, à 83,18 dollars le baril, tandis que celui de juin sur le brut léger doux coté au Nymex (WTI) prenait 45 cents, à 79,08 dollars le baril.