A l'ouverture jeudi, les Bourses européennes devraient être orientées en baisse, avant la parution d'une série d'indicateurs économiques clés de part et d'autre de l'Atlantique. Les investisseurs pourraient également opter pour la prudence à la veille de la réunion entre le président américain, Donald Trump, et son homologue russe, Vladimir Poutine, en Alaska.
  

Le groupe pharmaceutique Sanofi a de son côté annoncé jeudi que l'Agence européenne des médicaments (EMA) avait accordé la désignation de médicament orphelin au rilzabrutinib pour la maladie liée aux IgG4, une affection auto-immune rare.

Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 baissait de 0,3%, selon les données du courtier IG.
  

Alors que les marchés pourraient reprendre leur souffle après deux séances de progression, les contrats à terme sur les indices européens reculent dans l'ensemble jeudi matin.
Vers 7h40, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort abandonnait 0,3%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres progressait de 0,1%, selon les données du courtier IG.
A l'issue d'une visioconférence avec les dirigeants européens sur l'Ukraine, le président américain a assuré mercredi que les questions territoriales ne feraient pas partie de ses négociations avec son homologue russe, Vladimir Poutine, au cours de leur réunion prévue vendredi en Alaska.
La volonté américaine est d'obtenir un cessez-le-feu au cours de cette réunion, a de son côté déclaré le président français, Emmanuel Macron.
Donald Trump a également indiqué vouloir organiser rapidement une rencontre entre Vladimir Poutine, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et lui-même après la réunion de vendredi. Il a aussi menacé le président russe de "conséquences très graves" s'il refusait un cessez-le-feu.
La Bourse de New York a clôturé dans le vert mercredi, portée par l'espoir d'une baisse prochaine des taux de la Réserve fédérale (Fed). Les indices S&P 500 et Nasdaq Composite ont dépassé d'une courte tête leur record historique de la veille.
L'indice Dow Jones s'est rapproché de ses points hauts du mois de juillet en s'adjugeant 1%, à 44.922,27 points. Le S&P 500 a terminé en hausse de 0,3%, à 6.466,58 points, et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a grappillé 0,1%, à 21.713,14 points.
Alors que l'indice des prix à la consommation (IPC) de juillet, publié mardi, a rendu le marché plus confiant dans une réduction des taux d'intérêt par la Fed en septembre, les investisseurs se pencheront jeudi sur l'indice des prix à la production aux Etats -Unis pour la même période.
Les économistes s'attendent à une hausse de 0,2% des prix à la production sur un mois en juillet, alors qu'il étaient restés stables en juin. Ils prévoient une augmentation de 0,3% de l'indice des prix à la production de base, qui était lui aussi resté stable en juin.
En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 1,2% jeudi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite cédait 0,2%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong reculait de 0,4%.
  

Le taux du titre à deux ans gagnait 0,6 point de base, à 3,69%, tandis que le taux de l’obligation du Trésor américain à dix ans perdait 0,6 point de base, à 4,24%, vers 7h40.

Le billet vert perdait 0,7% face à la devise japonaise, à 146,40 yens. Vers 7h40, l'euro était stable, à 1,1703 dollar.  

Ce matin, les cours du pétrole gagnent un peu de terrain. Les mouvements du marché pourraient être limités avant la réunion prévue vendredi entre Donald Trump et Vladimir Poutine au sujet d'un possible cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine.

Citi Research a indiqué que les fondamentaux et les données de positionnement suggèrent que les cours du pétrole brut pourraient reculer d’environ 3 à 4 dollars en cas de progrès vers un accord entre les Etats-Unis et la Russie.

Le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex montait de 21 cent, soit 0,3%, à 62,86 dollars le baril. Vers 7h40, le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord coté à Londres gagnait 22 cents, soit 0,3%, à 65,85 dollars le baril.