Les Bourses européennes devraient hésiter avant le ZEW en Allemagne et les prix à la production aux USA. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 5.078,96 points (-0,12%), le CAC 40 à 8.209,28 points (-0,12%), le DAX 40 à 18.742,22 points (-0,16%), le FTSE 100 à 8.414,99 points (-0,22%), le SMI à 11.768,08 points (+0,12%), l’AEX à 911,91 points (+0,14%), le BEL 20 à 3.980,58 points (-0,82%), l’IBEX 35 à 11.152,00 points (+0,42%), le DJIA à 39.431,51 points (-0,21%), le Nasdaq à 16.388,24 points (+0,29%), le S&P 500 à 5.221,42 points (-0,02%), et le Nikkei 225 à 38.234,26 points (+0,14%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0788 (-0,02%), l’EUR/JPY à 168,70 (+0,08%), et l’USD/JPY à 156,39 (+0,10%).

Après avoir enregistré une légère croissance de son chiffre d'affaires au premier trimestre, le fournisseur de services d'assistance numérique Solutions 30 a confirmé ses perspectives pour 2024.

Veolia, Euronext et CGG présentent mardi leurs résultats du premier trimestre, tandis que Eiffage, Emeis et Eutelsat dévoilent leur chiffre d'affaires pour les trois premiers mois de l'année. Pour leur part, BNP Paribas, Imerys, Ayvens et Ipsos réunissent leurs actionnaires en assemblée générale.
 

Alors que les marchés attendent de nouvelles données sur l'inflation aux Etats-Unis et digèrent les derniers propos des responsables de la Réserve fédérale (Fed) américaine, les indices actions européens devraient ouvrir sur une note hésitante mardi. A 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 1,7 points, soit 0,02%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 cédait 8,9 points, soit 0,05% et celui sur le FTSE 100 se repliait de 13 points, soit moins de 0,15%.

La banque centrale devait maintenir une politique monétaire restrictive tant que l'inflation ne montrait pas de signes de retour vers l'objectif de 2% selon le vice-président de la Fed, Philip Jefferson. Le banquier central a indiqué en marge d'un discours à la Fed de Cleveland que l’atténuation des progrès en matière d’inflation au cours des trois premiers mois de 2024 est une "source d'inquiétude". Philip Jefferson est devenu le numéro deux de la Fed en septembre dernier et ses positions sont en général très proches de celles du président Jerome Powell, qui doit s'exprimer mardi.

Les investisseurs auront un nouvel aperçu mardi de l'évolution de l'inflation aux Etats-Unis, avec la publication de l'indice des prix à la production, qui sera suivi mercredi de l'indice des prix à la consommation.

Les marchés d'actions asiatiques étaient proches de l'équilibre mardi en fin de séance. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo gagnait 0,1%, tandis que le Hang Seng cédait 0,1% à Hong Kong. Le Shanghai Composite lâchait 0,2%.

Ce matin, les rendements des obligations du Trésor américain s’inscrivent en légère baisse avant la parution, aux Etats-Unis, de l'indice des prix à la production pour avril, qui sera suivi mercredi des prix à la consommation et des ventes de détail pour le même mois. Selon les économistes, le prix à la production devrait avoir augmenté de 0,3% sur un mois en avril, après une progression de 0,2% en mars. L'indice de base, qui exclut l'alimentation et l'énergie, devrait avoir progressé de 0,2%, comme en mars.

Roman Ziruk, analyste de marché au sein de la société de services financiers Ebury, basée à Londres a indiqué que « toute nouvelle surprise à la hausse devrait entraîner une révision significative de la trajectoire des taux d’intérêt de la Fed pour le reste de l’année. Par conséquent, nous nous attendons à une certaine volatilité juste après la publication des données mercredi ».

L'euro évolue peu face au dollar ce matin. L'attention des cambistes est tournée vers l'inflation aux Etats-Unis. TD Securities continue de préférer le billet vert aux autres devises des pays du G10 en raison du niveau relativement plus élevé de l'inflation aux Etats-Unis qu'ailleurs. TD Securities indique que la croissance économique américaine reste également relativement plus robuste même si sa dynamique s'est un peu affaiblie, ce qui montre "un avantage en termes de croissance et d'inflation et une source de soutien pour le dollar".

Alors que les opérateurs mettent en balance les signes de ralentissement de la demande de carburant et la possibilité que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés au sein de l'Opep+ prolongent leurs baisses de production au second semestre, les contrats à terme sur le pétrole progressent légèrement ce matin.

Selon Robert Yawger, directeur des contrats à terme sur l'énergie chez Mizuho Securities, "mettre fin aux baisses volontaires [de production] risquerait de faire chuter les cours du pétrole brut".
A 7h20, le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord gagnait 12 cents, à 83,48 dollars le baril, tandis que celui de juin sur le brut léger doux coté au Nymex (WTI) prenait 12 cents également, à 79,24 dollars le baril.