Après le discours de Powell et avant une nouvelle série d'indicateurs économiques, les actions devraient ouvrir en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.964,72 points (+0,77%), le CAC 40 à 6.738,55 points (+1,04%), le DAX 40 à 14.397,04 points (+0,29%), le FTSE 100 à 7.573,05 points (+0,81%), le SMI à 11.127,77 points (+0,45%), l’AEX à 724,10 points (+0,89%), le BEL 20 à 3.684,98 points (+0,71%), l’IBEX 35 à 8.363,20 points (+0,49%), le DJIA à 34.589,77 points (+2,18%), le Nasdaq à 11.468,00 points (+4,41%), le S&P 500 à 4.080,11 points (+3,09%) et le Nikkei 225 à 28.226,08 points (+0,92%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0446 (+0,35%), l’EUR/JPY à 142,45 (-0,87%) et l’USD/JPY à 136,36 (-1,23%).

Ce jour, les investisseurs sont attentifs aux chiffres définitifs de l'indice PMI du secteur manufacturier en novembre. La première estimation de S&P Global faisait état d'une hausse de l'indice à 49,1, son plus haut niveau depuis trois mois, après 47,2 en octobre. Toutefois, l’indice de novembre signalait une contraction de l'activité manufacturière inférieure à 50 par rapport au mois précédent.
 

S’agissant des entreprises, après une progression de 5,5% en octobre, le marché réagira aux chiffres des immatriculations de voitures neuves en novembre, qui ont progressé de 9,8% sur un an. Stellantis a accusé une baisse de 5,2% de ses immatriculations en novembre parmi les principaux constructeurs. Ceci à cause de de la chute des enregistrements chez Citroën (-21,1%), et les immatriculations de Renault ont reculé de 2,4% le mois dernier.     

Par ailleurs, Wendel organise une journée investisseurs et Airbus tient la deuxième journée de son "Sommet 2022" consacré à l'aviation durable. La Commission européenne a annoncé mercredi soir l'ouverture d'une enquête approfondie sur le rachat de Lagardère par Vivendi. Elle estime que ce rapprochement risque de nuire à la concurrence dans le secteur de l'édition de livres et dans celui de la presse "people". Vivendi avait racheté 17,9% du capital de Lagardère auprès du fonds Amber Capital fin 2021 et avait lancé cinq mois plus tard une offre publique d'achat sur le reste du capital. Vivendi détenait 57,3% du capital du groupe de distribution et de médias au 30 juin avec lequel il entend créer un "champion européen des contenus".     
 

Le groupe de services informatiques Atos a par ailleurs annoncé un partenariat stratégique dans le domaine de l'informatique dématérialisée (cloud) avec Amazon Web Services (AWS), une filiale du groupe américain Amazon.

L'avionneur européen a annoncé dans la soirée du mercredi que le président du tribunal judiciaire de Paris a approuvé la convention judiciaire d'intérêt public (CJIP) signée entre Airbus et le parquet national financier (PNF). Airbus a indiqué de son côté que cette CJIP couvre des affaires passées relatives à l'utilisation d'intermédiaires dans des campagnes de ventes antérieures à 2012, notamment liées à la Libye et au Kazakhstan qui devra payer une amende de 15,9 millions d'euros dans le cadre de cette convention.
   

Wall Street mercredi soir, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse jeudi, saluant les propos du président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, au sujet d'un ralentissement du rythme de resserrement de la politique monétaire dès décembre. Par ailleurs, les investisseurs attendent une nouvelle série d'indicateurs majeurs en Europe et aux Etats-Unis.

Le contrat sur le DAX 40 s'adjugeait 169 points, ou 1,2%, tandis que celui sur le FTSE 100 progressait de 23 points, soit 0,3%. Selon les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 58 points, soit 0,9% à 7h35.  

Dans ses propos le mercredi soir, Jerome Powell a confirmé que le relèvement des taux d'intérêt se poursuivrait aux Etats-Unis pour lutter contre l'inflation, mais à un rythme moins soutenu qu'au cours des derniers mois. Par ailleurs, le responsable a estimé que cette politique restrictive ne déclencherait pas nécessairement de récession, même si elle vise à ralentir la demande et les embauches.
 

Après quatre relèvements successifs de 75 points de base, la Fed envisage d'augmenter ses taux directeurs de 50 points de base en décembre selon Jerome Powell dans son discours prononcé devant la Brookings Institution à Washington.

Wall Street s'est vivement redressée mercredi en fin de séance, en réaction aux propos de Jerome Powell. L'indice élargi S&P 500 a gagné 3,1% et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, s'est adjugé 4,4%. De l’autre côté, l’indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en hausse de 2,2%, ce qui lui permet de sortir de sa phase de marché baissier ("bear market") avec un rebond de plus de 20% par rapport au point bas touché le 30 septembre. Selon Dow Jones Market Data, avec ces hausses, le Nasdaq ont respectivement avancé de 4,6% et 3,3%, le DJIA clôt le mois de novembre sur un gain de 5,3%, tandis que le S&P 500.     

Les principales places boursières asiatiques évoluent dans le vert jeudi dans le sillage de Wall Street. Le Shanghai Composite prenait 0,8%, et l’indice Hang Seng gagnait 1,5% en fin de séance à Hong Kong. Le Nikkei a clôturé en progression de 0,6% à Tokyo.     

Selon les données publiées jeudi par Caixin Media et S&P Global l'indice PMI manufacturier publié par Caixin a progressé à 49,4 en novembre en Chine.   

Après que le président de la Fed a déclaré que le rythme de relèvement des taux d'intérêt pourrait ralentir dès la prochaine réunion de la banque centrale américaine dans deux semaines, les rendements des obligations du Trésor américain se sont repliés mercredi. Les marchés évaluent désormais à 78,2% la probabilité que la Fed relève ses taux d'intérêt de 50 points de base pour les porter dans une fourchette de 4,25% à 4,5% le 14 décembre, et à 21,8% celle d'une nouvelle hausse de 75 points de base selon l'outil FedWatch de CME Group.   

Avant la publication de chiffres clés sur l'inflation aux Etats-Unis jeudi, le dollar recule face aux autres grandes devises dont l'euro. Pour Karl Schamotta, responsable de la stratégie de marché chez Corpay « les devises sensibles au risque sont en hausse et le dollar est sous pression alors que les opérateurs se préparent à voir une Réserve fédérale plus stable et moins divergente en 2023 ».   

A l’en croire, « les écarts de croissance se réduisent et le cycle de resserrement monétaire aux Etats-Unis arrive à sa conclusion logique, tandis que les autres banques centrales rattrapent leur retard. Les paris contre l'exceptionnalisme américain prennent donc de l'ampleur à l'approche de la fin de l'année ».

Tandis que les investisseurs continuant d'analyser les données faisant état d'une nouvelle forte baisse hebdomadaire des stocks de brut aux Etats-Unis, les cours du pétrole reculent ce matin. L'attention reste focalisée sur la réunion de l'Opep+ du 4 décembre. Au cours de cette réunion, les membres du groupe, qui réunit les nations de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix pays alliés menés par la Russie, décideront des niveaux de production de pétrole.

Selon l’analyste d’ANZ, « le marché reste dans l'incertitude quant à la décision de l'Opep, certains s'attendant à une réduction [de la production], tandis que d'autres suggèrent qu'une reconduction de l'accord actuel est plus probable ». Robbie Fraser, responsable de la recherche et de l'analyse mondiale chez Schneider Electric pense par ailleurs que la demande chinoise « reste un important facteur de risque, les restrictions sanitaires et les manifestations qu'elles ont provoqué ayant créé un climat difficile pour la demande de produits à court terme ».

Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 50 cents, à 80,06 dollars le baril tandis que celui de février sur le Brent de mer du Nord perdait 60 cents, à 86,37 dollars le baril à 7h25.