Portées par l'allègement des restrictions sanitaires en Chine, les Bourses européennes sont attendues en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.977,90 points (-0,17%), le CAC 40 à 6.742,25 points (-0,17%), le DAX 40 à 14.529,39 points (+0,27%), le FTSE 100 à 7.556,23 points (-0,03%), le SMI  à 11.198,13 points (-0,36%), l’AEX à 731,04 points (-0,10%), le BEL 20 à 3.754,22 points (+1,53%), l’IBEX 35 à 8.382,60 points (-0,30%), le DJIA à 34.429,88 points (+0,10%), le Nasdaq à 11.461,50 points (-0,18%), le S&P 500 à 4.071,70 points (-0,12%), le Nikkei 225 à 27.820,40 points (+0,15%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0581 (+0,36%), l’EUR/JPY à 142,34 (+0,52%), l’USD/JPY à 134,53 (+0,16%).  

En novembre, les investisseurs seront attentifs lundi aux chiffres définitifs de l'indice PMI des services. S&P Global a publié des données préliminaires le 23 novembre. Ces données faisaient état de la première contraction de l'activité de services depuis 20 mois, avec un indice à 49,4 le mois dernier, contre 51,7 en octobre.

Ce jour, les marchés d’actions européens devraient ouvrir près de l'équilibre. Les investisseurs se montrent prudents après la décision de l'Union européenne, du G7 et de l'Australie de plafonner le prix du pétrole russe à 60 dollars le baril et celle de l'Opep+ de laisser ses quotas de production inchangés. L'assouplissement des restrictions sanitaires en Chine pourrait toutefois soutenir les actions. Il porte les marchés asiatiques lundi.  

Les données du courtier IG Markets mentionnent qu’à7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 6,2 points, soit 0,1%. Le contrat sur le FTSE 100 fléchissait de 2,8 points, soit 0,04% et celui sur le DAX 40 perdait 1,5 point, ou 0,01%.   

Une semaine après une vague de manifestations inhabituelle en Chine, de plus en plus de villes chinoises, dont Pékin et Shanghai, ont commencé à alléger les restrictions sanitaires. En réaction, les principales places boursières chinoises progressent nettement lundi. A Tokyo, le Nikkei a clôturé en hausse de 0,2%. Le Shanghai Composite s'adjuge 1,5%, tandis qu’à la fin de séance à Hong Kong, l’indice Hang Seng bondit de 3,5%.     

La pause marquée dimanche par l'Opep+, laisse penser que les principaux producteurs de pétrole du monde ne savent pas comment les cours du brut évolueront après le plafonnement du prix du pétrole russe. L'Opep+ est un groupe rassemblant les 13 nations de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix pays alliés menés par la Russie. 

Par ailleurs, les investisseurs suivront lundi les indices PMI et ISM des services en Europe et aux Etats-Unis. Wall Street a peu évolué vendredi soir après l'annonce de créations d'emplois plus élevées que prévu aux Etats-Unis en novembre, qui laissent présager une poursuite du resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed).     

Après des informations de presse sur une possible méga-commande d'United Airlines à l'avionneur, l’indice Dow Jones a grappillé 0,1%, aidé par le bond de l'action Boeing. Le Nasdaq Composite s'est replié de 0,2%, alors que le S&P 500 a perdu 0,1%. Sur l'ensemble de la semaine, les indices ont cependant gagné du terrain le Nasdaq a avancé de plus de 2%, tandis que le Dow Jones et le S&P 500 ayant pris 0,3% et 1,1%.     

Le vendredi, le rendement des obligations du Trésor américain à deux ans sensible à l'évolution de la politique monétaire, a progressé. L'annonce d'un nombre de créations d'emplois plus élevé que prévu aux Etats-Unis en novembre a incité les opérateurs à revoir à la hausse la probabilité d'un taux des fonds fédéraux à 5% ou plus d'ici à mars.
 

Jason Pride, directeur des investissements en patrimoine privé chez Glenmede pense que, « s’il est possible que la Fed ralentisse le rythme de ses hausses de taux, en passant de 0,75 à 0,5 point de pourcentage par réunion, elle pourrait également faire pression pour prolonger ces hausses de taux en 2023 ».  

Pour lui, « une telle trajectoire de hausse des taux sur une période prolongée devrait freiner à la fois les marchés obligataires et les marchés d'actions ».

En raison d'un regain d'appétit pour le risque lié à l'assouplissement des restrictions sanitaires en Chine, le dollar recule ce matin face à la plupart des autres grandes devises dont l’euro. ANZ attend cependant attend la réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) prévue la semaine prochaine. La banque centrale américaine est susceptible de relever sa projection de taux terminal au-dessus de 5% même si elle opte pour une hausse de 50 points de base du taux des fonds fédéraux, après quatre hausses consécutives de 75 points de base.  Pour ANZ, « si cela se produit, la question que nous nous poserons sera de savoir comment le dollar réagira ».  

Portés par l'allègement des restrictions sanitaires en Chine, les contrats à terme sur le pétrole brut s'inscrivent en hausse lundi matin. L'Union européenne et les pays du G7 ont décidé de plafonner le prix du pétrole russe à 60 dollars le baril, une mesure qui selon ANZ prendra effet ce lundi. Les opérateurs pourraient toutefois se montrer prudents. 

Par ailleurs, ajoute ANZ, le maintien des quotas de production de l'Opep+ suscite des incertitudes sur l'offre et la demande de pétrole dans les mois à venir. Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 38 cents également, à 80,36 dollars le baril tandis qu’à 7h25, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord gagnait 38 cents, à 85,95 dollars le baril.