Mise à part la Zambie et le Ghana qui ont déjà fait défaut, les pays africains paieront près de 23 milliards de dollars au titre du service de la dette extérieure en 2023. Ce chiffre, selon l'agence de notation Fitch  augmentera de 12% pour atteindre 25 milliards de dollars en 2024.

Au Ghana et en Zambie, le FMI a accordé respectivement 3 milliards de dollars et 1,3 milliard de dollars de prêts de sauvetage, car la Zambie a demandé un allègement de sa dette. Mais, les critiques ont fait valoir que la restructuration des prêts ne peut que retarder une crise de la dette, et ne la résoudra pas. Selon ces critiques, le système financier international est centré sur les créanciers et les pratiques de prêt qui limitent les choix des pays en développement.