Les marchés d'actions attendus en hausse avant les annonces de la BOE et la Fed. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.800,63 points (-1,43%), le CAC 40 à 7.369,61 points (-0,51%), le DAX 40 à 19.039,31 points (-1,13%), le FTSE 100 à 8.166,68 points (-0,07%), le SMI à 11.847,29 points (-0,16%), l’AEX à 875,41 points (-0,83%), le BEL 20 à 4.240,76 points (-0,62%), l’IBEX 35 à 11.495,30 points (-2,90%), le DJIA à 43.729,93 points (+3,57%), le Nasdaq à 18.983,47 points (+2,95%), le S&P 500 à 5.929,04 points (+2,53%), et le Nikkei 225 à 39.365,88 points (-0,29%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0747 (+0,15%), l’EUR/JPY à 165,50 (-0,26%), et l’USD/JPY à 154,00 (-0,41%).

Air France-KLM, ArcelorMittal, Engie et Legrand publient jeudi leurs résultats du troisième trimestre, de même que SES, Veolia, JCDecaux, Euronext et Valneva.
Le réassureur Scor a annoncé avoir arrondi le prix de son offre publique d'achat (OPA) simplifiée sur la société d'investissement immobilier cotée MRM de 35,42 à 35,50 euros par action.

Mercredi soir, le constructeur de bateaux Bénéteau a confirmé ses objectifs pour l'année en cours, après un recul marqué de son chiffre d'affaires au troisième trimestre sur un an.
  
 

Alors que l'attention se tourne vers les réunions de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) et de la Banque d'Angleterre (BOE), qui devraient se conclure par une baisse de leurs taux d'intérêt, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en hausse jeudi. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 montait de 21,9 points, soit 0,3%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 gagnait 63,2 points, soit 0,3%, et celui sur le FTSE 100 prenait 31,5 points, soit 0,4%.

La BOE devrait abaisser jeudi son taux directeur à 4,75%, au lieu de 5% actuellement, le niveau le plus élevé parmi les pays du G7. Quelques heures plus tard, la Fed devrait ramener le taux des fonds fédéraux dans une fourchette de 4,25% à 4,5%, soit une réduction de 25 points de base.

Les investisseurs guetteront des signes indiquant que les taux pourraient encore être abaissés en décembre. Selon John Hardy, chef de la stratégie macroéconomique de Saxo, la Fed pourrait se montrer moins déterminée à poursuivre son assouplissement monétaire, même si elle ne mentionne pas directement le programme de Donald Trump.

La coalition gouvernementale tripartite a éclaté en Allemagne mercredi soir, ce qui ouvre une crise politique dans un pays à l’économie en difficulté et aggrave les incertitudes pour l’Europe après la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle aux Etats-Unis. Selon un porte-parole du chancelier social-démocrate, en raison de désaccords sur la politique économique, Olaf Scholz, a limogé son ministre des Finances libéral, Christian Lindner. Alors que la victoire du républicain Donald Trump à la présidentielle et ses promesses de baisses d'impôts ont provoqué un regain d'appétit pour le risque sur les marchés américains, la Bourse de New York a terminé en forte hausse mercredi pour se hisser à de nouveaux records. Les investisseurs se sont également montrés soulagés que le résultat de l'élection soit connu rapidement et ne fasse pas entrer le pays et l'économie dans une période de troubles et d'incertitudes. Les indices DJIA, S&P 500 et Nasdaq Composite ont tous trois terminé la séance à un nouveau point haut.
Les marchés d'actions asiatiques évoluent en ordre dispersé ce matin. Le Nikkei perdait 0,3% en fin de séance à Tokyo. Le Hang Seng progressait de 1,3% et le Shanghai Composite prenait 1,5%.
 

Après avoir bondi mercredi, les rendements des obligations du Trésor américain s’inscrivent en léger repli ce matin. Vers 7h30, le taux de l'emprunt à dix ans reculait de 0,6 point de base, à 4,429%. Celui du titre à deux ans perdait 1,6 point de base, à 4,262%. Pour Stephen Miller, spécialiste de l'investissement chez GSFM, il semble désormais certain que les investisseurs obligataires américains devront absorber un montant « gargantuesque » d’émissions de dette nécessaires pour financer un déficit budgétaire d’une ampleur considérable. Cette augmentation des emprunts interviendra à un moment où l'inflation s'avère tenace. La Maison-Blanche utilisera également le commerce comme une arme redoutable qui alimentera l'inflation par le biais de droits de douane élevés, sous l’gide de Donald Trump.

Après s'être fortement apprécié mercredi, le dollar cède du terrain par rapport à l’euro et au yen ce matin, soutenu par la victoire de Donald Trump. Selon Brad Bechtel, responsable du marché des changes chez Jefferies, l’évolution du dollar va dorénavant dépendre beaucoup du rythme auquel la nouvelle administration américaine appliquera sa politique. A l’en croire, « le dollar a des chances de progresser durablement, mais je ne pense pas qu’il s’agira d’une réévaluation immédiate ».

Les analystes de Citi indiquent que les prix du pétrole montent ce matin dans un contexte de tensions au Proche-Orient et alors qu’un ouragan s’approche de la côte américaine du golfe du Mexique. Pour ces derniers, un second mandat de Donald Trump pourrait toutefois peser sur les cours de l’or noir l’année prochaine du fait d’un relèvement des droits de douane, avec une augmentation de l’offre de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole et de ses alliés (Opep+).

A 7h15, le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord coté à Londres gagnait 38 cents, à 75,30 dollars le baril, tandis que le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 29 cents, à 71,98 dollars le baril.