Un nouveau système informatique est mise en place destiné à certifier que les marchandises sont exemptes de nuisibles et de maladies, afin de raccourcit le long trajet des fèves de cacao depuis les plantations de Côte d’Ivoire jusqu’aux chocolateries européennes.  

Le nouveau système réduit largement le temps et le coût représentés par l’exportation du cacao, qui fait vivre un cinquième des 28 millions d’habitants que compte ce pays d’Afrique occidentale. Ce système a été adopté par 123 pays, dont les 27 membres de l’Union européenne. Le système est en cours d’expérimentation sur les exportations de cacao et de café dans le port d’Abidjan et dans celui de San-Pédro, qui dessert le sud du pays, principale région de culture du cacao ivoirien, ainsi que les pays limitrophes sans débouché maritime.