A l'ouverture, les Bourses européennes devraient peu évoluer. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.129,18 points (-0,92%), le CAC 40 à 7.074,02 points (-0,70%), le DAX 40 à 15.255,87 points (-0,97%), le FTSE 100 à 7.625,72 points (+0,02%), le SMI à 10.953,70 points (-0,55%), l’AEX à 721,43 points (-0,72%), le BEL 20 à 3.539,81 points (-1,14%), l’IBEX 35 à 9.366,90 points (-0,20%), le DJIA à 33.618,88 points (-1,14%), le Nasdaq à 13.063,61 points (-1,57%), le S&P 500 à 4.273,53 points (-1,47%), et le Nikkei 225 à 32.249,41 points (-0,20%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0560 (-0,12%), et l’EUR/JPY à 157,38 (-0,14%), et l’USD/JPY à 149,04 (-0,02%).

Les investisseurs seront attentifs mercredi à la présentation par le gouvernement du projet de loi de finances 2024, ainsi qu'aux chiffres de la confiance des ménages en septembre, pour ce qui le secteur macroéconomique.

Par ailleurs, TotalEnergies organise une journée investisseurs à New York, au cours de laquelle le groupe présentera sa stratégie et ses perspectives pour les années à venir. Voltalia et Bénéteau publient leurs résultats semestriels. Tandis que Arkema tient également une journée investisseurs, et qu'Ubosoft réunit ses actionnaires en assemblée générale. Le constructeur automobile Renault a annoncé une évolution du "mode de travail" au sein de son alliance avec les japonais Nissan et Mitsubishi, hier soir.

Dans un communiqué, Renault a indiqué que d’ici à la fin de l'année 2023, l'organisation de l'Alliance passera d'un modèle standardisé à l'échelle mondiale à une coopération axée sur les projets afin de permettre des décisions plus rapides et agiles, adaptée aux exigences de chaque région ». Renault et Nissan ont conclu en juillet dernier un accord afin de rééquilibrer les participations au sein de leur alliance créée en 1999.

La note de crédit du groupe d'ingénierie pour l'industrie énergétique Technip Energies a été rélevé de "BBB-" à "BBB", avec une perspective stable par l’agence de notation Standard & Poor's Global Ratings.

Alors que les taux sur le marché obligataire évoluent à leurs niveaux les plus élevés depuis près de 15 ans, les marchés d'actions européens devraient hésiter mercredi à l'ouverture. A en croire les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 6,8 points, soit 0,1%, vers 7h35. NorthEnd Private Wealth a indiqué que « la hausse des taux constituera un vent contraire pour les actions jusqu'à la fin du mois et peut-être même jusqu'à la fin de l'année ». De nombreux banquiers centraux américains ont réaffirmé qu'ils pensaient que la Réserve fédérale (Fed) devrait à nouveau augmenter ses taux directeurs et les maintenir à des niveaux élevés pendant un certain temps afin de freiner l'inflation.

Hier soir, le président de la Réserve fédérale (Fed) de Minneapolis, Neel Kashkari, a averti qu'un nouvel ajustement d'un quart de point de pourcentage du taux des fonds fédéraux ne suffirait pas à vaincre définitivement l'inflation et à la ramener vers l'objectif de 2% par an. Pour le responsable, le ralentissement de l’inflation par rapport à son pic de 2022 peut s'expliquer par l'apaisement des problèmes d'approvisionnement plus que par les mesures de la Fed pour vaincre l'inflation. Selon le banquier central, le scénario de l'atterrissage en douceur ne se concrétise pas et que l'inflation se maintient autour de 3%, la Fed pourrait être amenée à porter ses taux à un niveau "significativement plus élevé" pour restaurer la stabilité des prix.

Wall Street est repartie à la baisse hier soir, inquiète du niveau élevé des taux obligataires et du dollar et affectée par la chute du moral des ménages américains en septembre. Le Nasdaq Composite a abandonné 1,6%, l’indice élargi S&P 500 a cédé 1,5% et l’indice Dow Jones (DJIA) a s'est replié de 1,1%. Les difficultés rencontrées pour parvenir à un accord budgétaire au Congrès, qui font redouter une fermeture partielle des administrations fédérales, ou "shutdown" ont été pénalisés par le marché.

Les principaux marchés asiatiques présentent un tableau contrasté mercredi. Tandis que le Hang Seng gagnait 0,4% à Hong Kong et que l'indice Shanghai Composite prenait 0,1%, l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 0,3% en fin de séance. Après avoir reculé de 6,7% en juillet les bénéfices des entreprises industrielles en Chine avaient augmenté de 17,2% sur un an en août, selon les statistiques publiées mercredi.

Les rendements des obligations à long terme du Trésor américain ont de nouveau atteint leurs niveaux de clôture les plus élevés depuis une quinzaine d'années mardi. Après les annonces de la Réserve fédérale (Fed) la semaine dernière, les marchés intègrent intégrant le scénatio de taux durablement élevés. Selon Deutsche Bank, « la récente hausse des taux s’explique en partie par le fait que les investisseurs intègrent la perspective de taux directeurs élevés pendant une période prolongée, en particulier après le "dot plot" [les prévisions de taux des membres de la Fed] de la semaine dernière. Elle est également due à la prise de conscience que l'offre restera élevée, les déficits budgétaires augmentant, ainsi qu'à une légère hausse des anticipations d'inflation à long terme ». Les investisseurs sont aussi focalisés sur la perspective d'une fermeture partielle des administrations fédérales aux Etats-Unis.

Pénalisé par le ton restrictif des banquiers centraux américains, l’euro baisse face au dollar ce matin. La monnaie unique évolue autour de 1,0560 dollar se rapproche de ses plus bas niveaux de l'année 2023. RBC Capital Markets a indiqué que la crainte d’un"shutdown" s'accentue. L'intermédiaire financier estime que la hausse des rendements obligataires aux Etats-Unis, des cours du pétrole brut et du dollar crée une association "toxique" pour l'économie.
 

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole progressent reprenant le mouvement de hausse lié aux tensions sur l’offre. En raison d'une offre limitée, les prix du pétrole ont fortement augmenté ces derniers temps, mais une croissance économique plus faible que prévu pourrait constituer l'un des principaux freins à une poursuite de la hausse selon Oanda. Depuis que la Fed a indiqué la semaine dernière que les taux d'intérêt pourraient encore augmenter et resteraient élevés plus longtemps que les investisseurs ne l'avaient anticipé, l’incertitude entourant les perspectives de la demande a augmenté.

Vers 7h25, le contrat de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 94 cents, à 91,33 dollars le baril, et celui de même échéance sur le Brent de mer du Nord gagnait 92 cents, à 94,88 dollars.