Avant de nouvelles données sur l'inflation en zone euro et aux USA, les marchés d’actions européens pourraient hésiter. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.161,56 points (+0,72%), le CAC 40 à 7.116,24 points (+0,63%), le DAX 40 à 15.323,50 points (+0,70%), le FTSE 100 à 7.601,85 points (+0,11%), le SMI à 10.917,79 points (+0,33%), l’AEX à 725,99 points (+0,59%), le BEL 20 à 3.519,78 points (-0,02%), l’IBEX 35 à 9.426,80 points (+1,02%), le DJIA à 33.666,34 points (+0,35%), le Nasdaq à 13.201,28 points (+0,83%), le S&P 500 à 4.299,70 points (+0,59%), et le Nikkei 225 à 31.749,83 points (-0,38%).

Pour ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0580 (+0,11%), l’EUR/JPY à 158,01 (+0,16%), et l’USD/JPY à 149,37 (+0,04%).

Les investisseurs réagissent ce jour à une série d’indicateurs économiques en France, dont la première estimation de l'inflation pour septembre et la consommation des ménages en août. Après avoir enregistré une forte progression de ses ventes de camping-cars au quatrième trimestre, le fabricant de véhicules et équipements de loisirs Trigano a annoncé jeudi soir tabler sur un résultat opérationnel courant supérieur à 400 millions d'euros pour l'exercice clos fin août. En dépit d'une baisse de ses résultats au premier semestre dans un contexte de tassement des ventes et de hausse des investissements en R&D, le laboratoire vétérinaire Virbac a confirmé ses perspectives pour 2023.
 

A l'ouverture ce vendredi, les marchés d’actions européens devraient peu évoluer, alors que les investisseurs attendent ka publication de nouvelles données sur l’inflation dans la zone euro et aux Etats-Unis. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 7,4 points, soit 0,1%, à 7h35. Le contrat sur le FTSE 100 avançait de 3,5 points, soit 0,04% et celui sur le DAX 40 prenait 20 points, soit 0,1%.

Les économistes anticipent un net ralentissement de l'inflation de base en zone euro en septembre, à 4,8% sur un an contre 5,3% en août. Les prix à la consommation dans la première économie de la zone euro ont augmenté de 4,3% sur un an en données harmonisées, qui permettent les comparaisons entre pays de l'Union européenne, en septembre. Ils avaient progressé de 6,4% en août. L'indice PCE aux Etats-Unis, la mesure d'inflation préférée de la Réserve fédérale (Fed), devrait lui aussi montrer que les tensions sur les prix, notamment hors alimentation et énergie s'apaisent quelque peu. Les économistes anticipent une inflation PCE de base de 3,9% sur un an en août, contre 4,2% en juillet.
 

Le président de la Fed de Chicago, Austan Goolsbee, a prévenu jeudi soir que la Fed devrait se soucier des risques de récession liés à sa politique restrictive. Austan Goolsbee a indiqué dans un discours prononcé devant un think tank de Chicago que « croire inébranlablement au nécessaire compromis à faire entre l'inflation et le chômage représente un sérieux risque d'erreur à court terme dans la politique monétaire ».
 

Wall Street a terminé en hausse jeudi. Il profite d’une accalmie sur les marchés des taux et de l'énergie. L'indice Dow Jones a gagné 0,4%, l'indice élargi S&P 500 a pris 0,6% et le Nasdaq Composite s'est adjugé 0,8%. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perd 0,4% en fin de séance, à Tokyo. De nombreux marchés financiers asiatiques sont fermés ce vendredi pour cause de jour férié.

Hier, les rendements des obligations du Trésor américain ont reculé, s'écartant ainsi légèrement de sommets en près de 15 ans. Capital Economics estime qu’un ralentissement de l’économie américaine empêchera la Fed de relever encore ses taux d’intérêt et l'obligera à les réduire plus tôt que prévu. Le cabinet d'analyse pense que l’idée que les taux resteront élevés pendant une période prolongée, qui s’est imposée sur le marché, ne tiendra pas jusqu’à la fin de 2024. Malgré le discours restrictif de la Fed, les marchés rechignent à intégrer une nouvelle hausse des taux cette année, et estiment que les taux commenceront à être réduits d'ici à la mi-2024 à un rythme un peu plus rapide que ne l'anticipent les membres du comité de politique monétaire de la Fed.
 Selon Capital Economics les baisses de taux commenceront plus tôt et iront plus vite que le suggèrent les contrats à terme sur les fonds fédéraux.

Ce matin, l’euro progresse face au dollar. Les investisseurs ajustent leurs positions avant la publication, prévue à 14h30 (heure de Paris), de l'indice PCE aux Etats-Unis pour août. Selon les analystes de Maybank, un indice inférieur aux prévisions pourrait peser sur les rendements obligataires américains ainsi que sur le billet vert. Les analystes ont indiqué qu’un indice PCE de base plus élevé qu’attendu pourrait donner un coup de pouce au billet vert, à l’inverse.

Après avoir subi des prises de bénéfices la veille, les cours du pétrole évoluent peu ce matin. XM estime qu’ « à l'approche de l'hiver, les inquiétudes concernant les tensions au niveau de l'offre pourraient continuer à faire monter les prix, mais il n'est pas certain que cela se traduise par une tendance haussière de longue durée ». Pour le courtier, « les difficultés auxquelles sont confrontés la Chine et l'Europe, les deux plus gros consommateurs de pétrole au monde après les Etats-Unis, pourraient encore freiner la demande, ce qui pourrait commencer à se refléter dans les prix à un moment donné à l'avenir ».

Vers 7h25, le contrat de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 4 cents, à 91,67 dollars le baril, le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord perdait 5 cents, à 93,05 dollars.