Avant l'emploi américain, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en légère hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.099,81 points (-0,00%), le CAC 40 à 6.998,25 points (+0,02%), le DAX 40 à 15.070,22 points (-0,20%), le FTSE 100 à 7.451,54 points (+0,53%), le SMI à 10.783,15 points (+0,25%), l’AEX à 721,75 points (+0,12%), le BEL 20 à 3.467,93 points (+0,41%), l’IBEX 35 à 9.157,70 points (+0,60%), le DJIA à 33.119,57 points (-0,03%), le Nasdaq à 13.219,83 points (-0,12%), le S&P 500 à 4.258,19 points (-0,13%), et le Nikkei 225 à 31.056,38 points (-0,06%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0542 (-0,09%), l’EUR/JPY à 156,79 (+0,07%), et l’USD/JPY à 148,74 (+0,15%).

Hier soir, le lancement du programme de rachat d’actions ordinaires, portant sur un maximum d'environ 26,84 millions de titres a été annoncé par le groupe bancaire Crédit Agricole SA. Dans un communiqué, la société a indiqué que le programme débutera vendredi et se terminera au plus tard le 26 janvier prochain. L’opération a pour vision de compenser l’effet dilutif de l’augmentation de capital de 2023 réservée aux salariés. Les statistiques sur la balance commerciale pour le mois d'août paraîtront à 8h45 sur le plan macroéconomique.

Dans l'attente de la publication des chiffres de l'emploi hors agriculture aux Etats-Unis, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse vendredi. Les données du courtier IG mentionnent que le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 15,5 points, soit 0,2%, vers 7h30, le contrat sur le FTSE 100 progressait de 23 points, soit 0,3% et celui sur le DAX 40 prenait 40,9 points, soit 0,3% également.

Malgré un léger recul des rendements des bons du Trésor à long terme, dont le niveau élevé pèse sur les actions américaines, les investisseurs devraient rester prudents avant la publication vendredi du rapport sur l’emploi non agricole aux Etats-Unis pour septembre. Selon les prévisions recueillies par le Wall Street Journal auprès d'économistes, le rapport sur l’emploi devrait faire état de la création de 170.000 postes en septembre. A en croire Randy Frederick, directeur général du trading et des produits dérivés chez Schwab Center for Financial Research, « le rapport sur l'emploi sera assez déterminant cette fois-ci ».

Les marchés asiatiques continuent de gagner du terrain vendredi. La Bourse de Shanghai est toujours fermée pour la semaine d'or en Chine. L'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong progressait de 1,8%, et l’indice Nikkei était quasi stable en fin de séance à Tokyo. Alors que l'attention des investisseurs se tournait vers la publication des chiffres de l'emploi non agricole aux Etats-Unis, la Bourse de New York a clôturé sur une petite baisse jeudi malgré la poursuite de la détente des taux obligataires.

Avant la publication du rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis, les rendements des obligations du Trésor américain augmentent légèrement ce matin. Après l'annonce d'une hausse des inscriptions au chômage la semaine dernière aux Etats-Unis, à 207.000, les rendements ont pour la plupart baissé jeudi et le taux à 10 ans s'est encore écarté de son plus haut niveau depuis 16 ans. Selon l'outil FedWatch de CME, les opérateurs du marché des contrats à terme sur les fonds fédéraux évaluent actuellement à 80,4% la probabilité que la Fed laisse ses taux d'intérêt inchangés le 1er novembre, dans une fourchette de 5,25% à 5,5%.

Vers 7h30, le taux du titre du Trésor américain à 2 ans gagnait 2 points de base, à 5,033%, tandis que celui à 10 ans montait également de 2 points de base, à 4,724%.

Ce matin, l’euro cède un peu de terrain face au dollar, mais à l’instar du billet vert, il s’apprécie par rapport au yen. CBA a indiqué que si les chiffres de l’emploi non agricole mettent en évidence la création de 50.000 à 100.000 postes, dans la continuité du rapport ADP, cela montrerait que le marché du travail est en train de caler. Pour la banque qui souligne que la corrélation entre le rapport ADP et les statistiques du département du Travail est faible, un faible nombre de créations d’emplois pourrait faire encore reculer les taux sur le marché obligataire américain et pèserait sur le dollar.

L'écart grandissant entre le taux de change officiel et celui du marché parallèle du naira nigérian révèle l’incapacité du gouvernement à stabiliser cette monnaie, qui pourrait s’affaiblir davantage à l’avenir, a estimé l’agence de notation Fitch Ratings dans un communiqué publié mercredi 4 octobre. La monnaie nationale nigériane a atteint la barre de 1002 nairas pour un dollar sur le marché parallèle mercredi, selon Umar Salisu, un opérateur de change qui compile les données à Lagos. Elle était cependant 26 % plus forte sur le marché officiel, à 745,19 nairas pour un dollar, selon FMDQ, une plateforme d’échange basée à Lagos. En juin dernier, la Banque centrale a permis au naira de s'affaiblir d’environ 40% dans le but d'unifier les multiples taux de change du Nigeria et d'attirer les investissements étrangers, en vue de renforcer les liquidités d'une économie en proie à de graves pénuries de dollars.

Après leur repli de jeudi, les contrats à terme sur le pétrole s’inscrivent en légère hausse ce matin. Selon Naeem Aslam, directeur des investissements chez Zaye Capital Markets, « ceux qui misent sur une baisse du marché ont les chances de leur côté, car les opérateurs commencent à prêter attention aux problèmes qui se profilent du côté des rendements des bons du Trésor », qui laissent présager une hausse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale et un ralentissement de la croissance économique. Oanda estime que si les perspectives de la Chine continuent à s’améliorer, les prix du pétrole pourraient revenir vers le niveau de 90 dollars.

Le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 9 cents, à 84,16 dollars, vers 7h20. Et celui de novembre sur le WTI avançait de 17 cents, à 82,48 dollars le baril.