Après l'attaque du Hamas contre Israël, les Bourses européennes sont attendues en baisse et le pétrole flambe. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.144,43 points (+1,09%), le CAC 40 à 7.060,15 points (+0,88%), le DAX 40 à 15.229,77 points (+1,06%), le FTSE 100 à 7.494,58 points (+0,58%), le SMI à 10.837,59 points (+0,50%), l’AEX à 726,70 points (+0,69%), le BEL 20 à 3.490,44 points (+0,65%), l’IBEX 35 à 9.235,80 points (+0,85%), le DJIA à 33.407,58 points (+0,87%), le Nasdaq à 13.431,34 points (+1,60%), le S&P 500 à 4.308,50 points (+1,18%), et le Nikkei 225 à 30.994,67 points (-0,26%) (clôture du 6 octobre).

En ce qui les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,055 (-0,37%), l’EUR/JPY à 157,41 (-0,44%), et l’USD/JPY à 149,20 (-0,07%).

Airbus présente ses livraisons et commandes en septembre, et Virbac organise lundi une réunion analystes.

Alors que les investisseurs évaluent l'escalade des tensions au Moyen-Orient après l'attaque du Hamas contre Israël au cours du week-end, les marchés d’actions européens devraient ouvrir dans le rouge lundi. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 32 points, soit 0,5%, à 7h25. Le contrat sur le FTSE 100 était stable, et celui sur le DAX 40 cédait 72 points, soit 0,5%. L'Iran aurait participé à la planification de l'attaque, ce qui, si cela se confirme, pourrait élargir le conflit. Les analystes estiment que ce conflit pourrait également avoir des conséquences sur les négociations visant à normaliser les relations entre l'Arabie saoudite et Israël, tandis que l'évolution des prix du pétrole permettra de jauger l'inquiétude des marchés à l'égard du conflit.

Les investisseurs attendent le début de la saison des résultats cette semaine tout en suivant les réunions annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, qui se tiennent à Marrakesh, au Maroc. Les marchés asiatiques baissent lundi. En fin de séance, l’indice Shanghai Composite reculait de 0,6%, la première en Chine après la semaine d'or. En raison d'une alerte au typhon,  l’ouverture des marchés a été décalée à 8h00 (heure de Paris). La Bourse de Tokyo est, elle, fermée pour un jour férié.

Wall Street a terminé nettement dans le vert vendredi, malgré les incertitudes sur l'évolution des taux d'intérêt entretenues par les bons chiffres de l'emploi publiés aux Etats-Unis. L'indice élargi S&P 500 s'est adjugé 1,2% et le Nasdaq Composite a pris 1,6%, tandis que l’indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,9% à l'issue d'une séance volatile.

Pour un jour férié, le marché obligataire américain est fermé ce lundi. Le rapport sur l'emploi non agricole aux Etats-Unis en septembre, a dépassé les attentes et déclenché un nouveau mouvement de vente des emprunts du Trésor américain. Selon BNP Paribas, « le rapport sur l'emploi de septembre a été incontestablement robuste, les embauches ayant largement dépassé le haut de la fourchette des prévisions du consensus [...]. La surprise a été telle qu'elle suffit à remettre en question la longue et constante décélération des créations d'emplois sur laquelle nous nous sommes concentrés pendant la majeure partie de l'année ».

L’euro chute face au dollar ce lundi, qui profite du regain de tensions géopolitiques. Selon les analystes de Phillip Securities Research, l’attaque du Hamas contre Israël va probablement entraîner un mouvement de fuite vers les actifs refuges, les investisseurs surveillant de près les événements au Moyen-Orient afin d'évaluer le risque géopolitique pour les marchés. Pour ce dernier, ce risque pourrait inciter les investisseurs à acheter des actifs tels que l'or et le dollar, et éventuellement stimuler la demande d'obligations du Trésor américain.

Ce matin, les cours du pétrole flambent après l’attaque du Hamas contre Israël, qui a déclaré en retour la guerre au mouvement palestinien. Vers 7h15, le contrat de novembre sur le WTI avançait de 2,94 dollars, ou 3,5%, à 85,65 dollars le baril, et celui de décembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 2,66 dollars, soit 3,1%, à 87,24 dollars. Les analystes estiment que les cours du pétrole devraient progresser à court terme en raison de possibles répercussions du conflit israélo-palestinien sur les exportations iraniennes de pétrole. Stephen Innes, associé chez SPI Asset Management indique qu’ « avec ce nouvel embrasement de la poudrière du Moyen-Orient, les prix du pétrole augmenteront parallèlement aux risques géopolitiques ».