Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en repli. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.198,23 points (-0,06%), le CAC 40 à 7.104,53 points (-0,37%), le DAX 40 à 15.425,03 points (-0,23%), le FTSE 100 à 7.644,78 points (+0,32%), le SMI à 10.979,77 points (-0,53%), l’AEX à 741,52 points (+0,51%), le BEL 20 à 3.540,39 points (-0,24%), l’IBEX 35 à 9.336,00 points (-0,26%), le DJIA à 33.631,14 points (-0,51%), le Nasdaq à 13.574,22 points (-0,63%), le S&P 500 à 4.349,61 points (-0,62%), et le Nikkei 225 à 32.309,48 points (-0,57%).

En ce qui concerne, le cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0549 (+0,17%), l’EUR/JPY à 157,83 (+0,05%), et l’USD/JPY à 149,65 (-0,11%).

Hier soir, le groupe de construction et de concessions Vinci a annoncé que le trafic passagers dans ses aéroports à travers le monde avait progressé de 21% sur un an au troisième trimestre, avec plus de 77 millions de passagers accueillis. Mais le trafic est resté en repli de 2,8% par rapport à la même période de 2019, avant le début de la crise sanitaire. L'exploitant de centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield a de son côté reçu une offre ferme de la foncière Frey concernant l'acquisition du centre commercial Polygone Riviera, pour un montant net de 272,3 millions d'euros.
Les statistiques définitives sur les prix à la consommation pour le mois de septembre paraîtront à 8h45, pour ce qui concerne le côté macroéconomique.

Tandis que les investisseurs attendent la publication des résultats trimestriels de plusieurs banques américaines dans la journée, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en baisse ce vendredi. Selon les données du courtier IG le contrat sur le DAX 40 cédait 40 points, soit 0,3%, et celui sur le FTSE 100 se repliait de 10,8 points, soit 0,1%. Le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 15,1 points, soit 0,2%, vers 7h40.
Au septième jour de la guerre entre le Hamas et l'Etat hébreu, la poursuite des violences au Proche-Orient pèse également sur le moral du marché. Israël a ordonné vendredi l'évacuation vers le sud sous 24 heures de "tous les civils" de la ville de Gaza. Après de nouveaux remous sur le marché obligataire, déclenchés par une inflation légèrement plus forte que prévu en septembre aux Etats-Unis, la Bourse de New York a terminé dans le rouge jeudi.

Selon les chiffres du département américain du Travail, l’indice des prix à la consommation (CPI) a augmenté de 3,7% sur un an en septembre, comme en août. Les économistes tablaient sur un léger tassement à 3,6%. A en croire Krishna Guha, chez Evercore ISI « l’indice des prix de septembre n'est pas une bonne nouvelle pour la Fed, qui devra rester sur le qui-vive face aux progrès inégaux accomplis en termes de désinflation et de rééquilibrage du marché du travail ».

Les banques JPMorgan, Wells Fargo et Citigroup publieront leurs résultats trimestriels avant l'ouverture de la Bourse de New York, ce jour.

Par ailleurs, les marchés asiatiques sont orientés à la baisse vendredi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo cédait 0,6% en fin de séance et le Hang Seng reculait de 2% à Hong Kong. L'indice Shanghai Composite se repliait de 0,7% après la parution de données sur l'inflation et les exportations de la Chine. L'indice des prix à la consommation de base, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, a crû de 0,8% sur un an en septembre, se maintenant au même niveau pour un troisième mois. Et l’indice des prix à la consommation de la Chine a augmenté de 0,2% en septembre, après avoir progressé de 0,3% en août.
Les exportations de la Chine ont de nouveau diminué en septembre. Les exportations du pays ont reculé de 6,2% sur un an, selon les données publiées vendredi par l'administration chinoise des douanes.

Les rendements des bons du Trésor reculent. Ils effacent la hausse des chiffres de l’inflation enregistrée après la publication aux Etats-Unis.  Ces chiffres ont dépassé les attentes et augmenté les chances d’un relèvement des taux d’intérêt par la Fed au mois de décembre. Le nombre moins élevé que prévu des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis a également encouragé les paris en faveur d'une hausse des taux de la Fed.

Selon les analystes, la résistance de l’inflation et de l’économie américaine pourrait jouer un rôle plus important dans la récente montée des rendements des bons du Trésor à long terme que ne le pensent les responsables de la Fed, à en juger par la réaction jeudi aux données sur les prix à la consommation en septembre. Vers 7h30, le taux du titre du Trésor américain à 2 ans abandonnait 4 points de base, à 5,037% et celui du titre à 10 ans cédait 5 points de base, à 4,654%.

Ce matin, l’euro s’apprécie face au dollar mais est quasi stable par rapport au yen. Le billet vert s'inscrit en légère baisse face à la devise japonaise. Après l’annonce jeudi des statistiques sur l’inflation et les demandes d’allocations chômage aux Etats-Unis, qui vont dans le sens d'un relèvement supplémentaire de ses taux d'intérêt par la Fed, le dollar a gagné du terrain après l’annonce. Lors de la réunion de la Fed en décembre, les opérateurs sur le marché des contrats à terme sur les fonds fédéraux estiment à 31,4% la probabilité d'une hausse des taux contre 26,3% auparavant.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole progressent dans un contexte de tension géopolitiques persistantes provoquées par le conflit entre le Hamas et Israël. Selon ANZ Research, l’élargissement du conflit représente un risque pour les marchés pétroliers. A en croire l’intermédiaire financier, si l’Iran entre en jeu, la production de 20 millions de barils de pétrole par jour pourrait être pertubée. A 7h20, le contrat de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 77 cents, à 83,68 dollars le baril.