A l'ouverture, les Bourses européennes devraient hésiter dans un contexte géopolitique tendu. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.136,12 points (-1,48%), le CAC 40 à 7.003,53 points (-1,42%), le DAX 40 à 15.186,66 points (-1,55%), le FTSE 100 à 7.599,60 points (-0,59%), le SMI à 10.900,30 points (-0,72%), l’AEX à 733,90 points (-1,03%), le BEL 20 à 3.507,36 points (-0,93), l’IBEX 35 à 9.232,90 points (-1,10%), le DJIA à 33.670,29 points (+0,12%), le Nasdaq à 13.407,23 points (-1,23%), le S&P 500 à 4.327,78 points (-0,50%), et le Nikkei 225 à 31.685,25 points (-1,95%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0549 (+0,17%), l’EUR/JPY à 157,83(+0,05%), l’USD/JPY à 149,65 (-0,11%).

La première ministre français Elisabeth Borne, réunit les partenaires sociaux pour une conférence sociale sur les salaires et le déroulement des carrières. Tandis que l’exploitant des aéroports parisiens Groupe ADP publie ce jour ses chiffres du trafin en septembre.
 

A l’ouverture, les marchés d’actions européens devraient peu évoluer lundi dans un climat tendu marqué par le conflit entre Israël et le Hamas et la visite attendue du président russe, Vladimir Poutine, en Chine. Les données du courtier IG indiquent que le contrat sur le FTSE 100 progressait de 21 points, soit 0,3%, et celui sur le DAX 40 prenait 4,5 points, soit 0,03% également. Le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 1 point, soit 0,01%, vers 7h30.

Avant une attaque terrestre imminente et dans un contexte de crise humanitaire croissante, les forces israéliennes ont frappé le sud de la bande de Gaza dimanche. De l’autre côté, les combats entre Israël et les militants islamiques le long de la frontière nord avec le Liban se sont intensifiés. Selon Commerzbank, l’armée israélienne a indiqué qu’elle préparait des « opérations terrestres d’envergure » à Gaza. Pour la banque, les marchés mondiaux doivent se préparer aux retombées de ce conflit. Saxo Markets estime pour sa part que les risques d’escalade du conflit au Moyen-Orient pèsent sur le moral des investisseurs.

Avant une visite attendue de Vladimir Poutine, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, est arrivé à Pékin. Les centristes pro-européens, menés par l'ancien président du Conseil européen Donald Tusk, ont remporté la majorité des sièges au Parlement lors des élections législatives de dimanche en Pologne.

Par ailleurs, les investisseurs attendent la suite de la saison des résultats du troisième trimestre, qui a débuté vendredi aux Etats-Unis avec les résultats des banques JPMorgan, Wells Fargo et Citigroup. Les publications de Goldman Sachs, Bank of America, Netflix et Tesla sont les plus attendues outre-Atlantique, cette semaine. De leurs côté, les investisseurs européens scruteront les chiffres de l’Oréal, Pernod Ricard et Renault, ainsi que ceux du fabricant de machines pour l'industrie des semi-conducteurs ASML et de l'éditeur de logiciels SAP.

Malgré de bons résultats trimestriels dans le secteur bancaire, en raison de craintes de dégradation de la conjoncture économique et d'extension du conflit au Proche-Orient, Wall Street a clôturé majoritairement en baisse vendredi. L'indice Dow Jones (DJIA) s'est adjugé 0,1%, l'indice élargi S&P 500 a cédé 0,5% et le Nasdaq Composite a perdu 1,2%.

Les marchés d’actions asiatiques baissent lundi. En fin de séance, l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo cédait 1,9% et le Hang Seng reculait de 0,5% à Hong Kong. L'indice Shanghai Composite se repliait de 0,4%.
 

Ce matin, les rendements obligataires du Trésor américain évoluent en ordre dispersé. Les investisseurs redoutent une escalade du conflit entre Israël et le Hamas. Pour Larry Adam, directeur des investissements de Raymond James, « alors que le nombre de morts augmente et qu’une guerre à grande échelle éclate entre Israël et le Hamas, l'incertitude géopolitique se retrouve une fois de plus au premier plan ». Ce dernier estime que, ce conflit « survient à un moment critique pour les marchés mondiaux, où les banques centrales s'apprêtent à mettre fin à leurs cycles de resserrement monétaire face à l'apaisement des tensions inflationnistes. Et bien que ces tensions soudaines au Moyen-Orient soient susceptibles d'entraîner une hausse des cours du pétrole, nous avons bon espoir que le conflit restera circonscrit ».

Ce matin, l’euro progresse face au dollar. Mais selon CBA, toute actualité  défavorable concernant le conflit au Moyen-Orient pourrait soutenir davantage le dollar et les prix du pétrole. A en croire cette banque, le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, doit prononcer un discours cette semaine. La banque estime aussi que s'il réaffirme que les taux devraient rester "élevés pendant une période prolongée", les rendements des obligations du Trésor américain pourraient se maintenir à leurs niveaux actuels, voire augmenter, et le dollar pourrait rester soutenu.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole se stabilisent ce matin après avoir bondi de près de 6% vendredi. CBA a indiqué que l’attention des opérateurs se tourne maintenant vers une éventuelle invasion terrestre de la bande de Gaza par l'armée israélienne. Pour la banque, le scénario avec la prime de risque la plus faible pour le pétrole, selon lequel les contrats à terme sur le Brent pourraient rester dans la zone de 90 dollars le baril, est celui où Israël chercherait à démanteler rapidement le Hamas et à se retirer dès que possible de la bande de Gaza, et où les groupes soutenus par l'Iran limiteraient leur engagement militaire.

Le contrat de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 5 cents, à 87,74 dollars le baril, à 7h20 et celui de décembre sur le Brent de mer du Nord prenait 7 cents, à 90,96 dollars.