Avant l'inflation allemande, les Bourses européennes pourraient ouvrir en ordre dispersé. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.014,36 points (-0,87%), le CAC 40 à 6.795,38 points (-1,36%), le DAX 40 à 14.687,41 points (-0,30%), le FTSE 100 à 7.291,28 points (-0,86%), le SMI à 10.323,71 points (-0,42%), l’AEX à 714,25 points (-0,70%), le BEL 20 à 3.290,68 points (-0,27%), l’IBEX 35 à 8.918,30 points (-0,50%), le DJIA à 32.417,59 points (-1,12%), le Nasdaq à 12.643,01 points (+0,38%), le S&P 500 à 4.117,37 points (-0,48%), le Nikkei 225 à 30.696,96 points (-0,95%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0562 (-0,02%), l’EUR/JPY à 158,04 (-0,08%), l’USD/JPY à 149,64 (-0,01%).  

Le syndicat du secteur automobile a fait au cours du week-end une annonce d’un accord entre  Stellantis et l'UAW au sujet d'une nouvelle convention collective  à laquelle les investisseurs réagiront ce lundi. Ce qui permettra de mettre fin à plusieurs semaines de grève danns certains usines du constructeur outre-Atlantique.

Le titre ArcelorMittal sera par ailleurs suivi alors qu'une explosion dans une mine du groupe au Kazakhstan a fait au moins 45 morts. M6 et Imerys publient lundi leurs résultats du troisième trimestre.

A l'ouverture ce lundi, les marchés d’actions européens pourraient présenter un tableau contrasté à l'aube d'une semaine qui s'annonce chargée pour les marchés, avec notamment les décisions de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) américaine, de la Banque d'Angleterre (BOE) et de la Banque du Japon (BOJ), ainsi que de nouvelles publications de résultats d'entreprises. Ce lundi, l’attention des investisseurs se concentrera sur la première estimation de l'inflation en Allemagne en octobre, attendue à 14h00. 

Tandis que le contrat sur le FTSE 100 gagnait 17,5 points, soit 0,2%, celui sur le DAX 40 cédait 7,7 points, soit 0,1%. A 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 4 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG.

La tendance au ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis, a été moins marquée en septembre, mais l'amélioration observée ces derniers mois devrait permettre à la Réserve fédérale (Fed) de maintenir ses taux directeurs inchangés à l'issue de sa réunion de la semaine prochaine. Le département du Commerce a annoncé le vendredi dernier que l’indice des prix PCE, l’indicateur préféré de le Fed en matière d’inflation, a augmenté de 0,4% sur un mois en septembre comme en août.

La hausse des prix s'établit à 0,3%, contre seulement 0,1% en août, hors alimentation et énergies. La hausse des prix sur un an reste supérieure à l'objectif de 2% de la Fed, mais la situation s'est nettement stabilisée sous l'effet du resserrement monétaire opéré depuis un an et demi.
 

La dernière hausse des taux de la Fed, dans une fourchette comprise entre 5,25% et 5,5%, remonte au mois de juillet dernier. Une hausse de 25 points de base pourrait intervenir d'ici à la fin de l'année, mais le marché croit de moins en moins à ce scénario, selon les dernières projections de la Fed présentées en septembre. L'outil FedWatch de CME Group qui suit le marché des contrats à terme estime que 73% des investisseurs tablaient vendredi sur le maintien du statu quo en décembre.

A l'issue d'une semaine marquée par des inquiétudes sur les taux et par des résultats et prévisions contrastés dans le secteur technologique, Wall Street a terminé en ordre dispersé vendredi. L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en repli de 1,1%, l'indice élargi S&P 500 a perdu 0,5% et le Nasdaq a gagné 0,4%. Tandis que le DJIA et S&P 500 ont accusé des replis de 2% et 2,6%, le Nasdaq a lâché 2,8%, sur l’ensemble de semaine.

Les marchés d’actions asiatiques affichent une performance contrastée ce matin. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo cédait 1%, le Hang Seng perdait 0,3% à Hong Kong et l'indice Shanghai Composite gagnait 0,2%, en fin de séance.

Ce matin, les rendements des emprunts du Trésor américain s’inscrivent en hausse. Brian Pietrangelo, responsable de la stratégie d'investissement de Key Private Bank a indiqué l’indice PCE mesurant les prix liés aux dépenses de consommation des ménages américains « est venu confirmer que la politique monétaire de la Fed continue de réduire l'inflation, même si le processus est lent » vendredi. Pour Brian, « cela dit, de notre point de vue, l'économie reste sur une dynamique honorable, mais semble montrer des signes de ralentissement potentiel pour 2024 ». Vers 7h30, le taux du titre du Trésor américain à deux ans était stable, à 5,029%, et celui du titre à dix ans gagnait 3,8 points de base, à 4,879%.

Alors que les investisseurs se préparent pour les décisions de politique monétaire de la Fed et de la Banque d'Angleterre, l’euro évolue peu face au dollar et à la livre sterling ce lundi. Selon Danske Bank, la livre sterling devrait rester relativement stable après la réunion de la Banque d’Angleterre jeudi, les marchés s'attendant à ce que l'institution monétaire laisse ses taux d'intérêt inchangés. Elle estime que la devise britannique devrait toutefois s’affaiblit par rapport à l’euro en 2024, car l’économie du Royaume-Uni devrait afficher de faibles performances par rapport à l'économie de la zone euro.

L'euro est stable lundi à 0,8716 livre et 1,0563 dollar.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole brut cèdent du terrain. Selon Saxo Markets, la prime "de guerre" sur les prix du pétrole continue de diminuer, ramenant le Brent en deçà de 90 dollars le baril, face à l’offensive terrestre encore limitée d’Israël dans la bande de Gaza. Pour Saxo, la nervosité reste néanmoins de mise sur les marchés, les Etats-Unis discernant un risque élevé d'embrasement régional. Le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord cédait 0,90 dollar, soit 1%, à 89,58 dollars, vers 7h20 et celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 1,10 dollar, soit 1,3%, à 84,44 dollars le baril.