Après le PIB français, les Bourses européennes sont attendues en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.028,32 points (+0,35%), le CAC 40 à 6.825,07 points (+0,44%), le DAX 40 à 14.716,54 points (+0,20%), le FTSE 100 à 7.327,39 points (+0,50%), le SMI à 10.382,19 points (+0,57%), l’AEX à 714,05 points (-0,03%), le BEL 20 à 3.305,14 points (+0,44%), l’IBEX 35 à 9.013,90 points (+1,07%), le DJIA à 32.928,96 points (+1,58%), le Nasdaq à 12.789,48 points (+1,16%), le S&P 500 à 4.166,82 points (+1,20%), le Nikkei 225 à 30.858,85 points (+0,53%).

Pour ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York l’EUR/USD est à 1,0598 (-0,18%), l’EUR/JPY à 159,15 (+0,54%), et l’USD/JPY à 150,18 (+0,72%).

Stellantis et Thales dévoilent leur chiffre d'affaires du troisième trimestre, tandis que Bouygues présente ses résultats des neuf premiers mois de l'année. Le groupe audiovisuel M6 a publié un chiffre d'affaires en hausse au titre du troisième trimestre, porté par un rebond de ses recettes publicitaires. Lundi soir, le producteur de minéraux industriels Imerys a abaissé sa prévision de rentabilité pour 2023 et publié des résultats dégradés au titre du troisième trimestre, dans un contexte marqué par des "conditions macroéconomiques globales difficiles" et une "forte incertitude". Pour sa part, Engie a annoncé la signature d'un accord en vue du rachat de deux sociétés détenant des fermes solaires au Brésil, pour un montant global de 618 millions d'euros.

L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a annoncé mardi dans une première estimation que le produit intérieur brut (PIB) de la France a progressé de 0,1% en variation trimestrielle au troisième trimestre. Pour l’Insee, la consommation des ménages en France a augmenté de 0,2% en septembre par rapport au mois précédent. Les dépenses de consommation des ménages en biens avaient reculé de 0,6% en août par rapport à juillet, un chiffre revu en baisse de 0,1 point de pourcentage. Les investisseurs attendent désormais, à 8h45, la première estimation de l'inflation en octobre.
 

Tandis que les investisseurs analysent les chiffres de la croissance française au troisième trimestre, les indices PMI officiels en Chine et la décision de politique monétaire de la Banque du Japon (BOJ), les marchés d’actions européens devraient ouvrir dans le vert mardi. Selon les données du courtier IG, le contrat sur le DAX 40 prenait 28 points, soit 0,2%, et celui sur le FTSE 100 avançait de 8 points, soit 0,1%. Le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 11 points, soit 0,2%, vers 7h45.

En Chine, l’activité manufacturière s’est contractée en octobre, contrairement aux attentes des analystes, signalant un nouvel affaiblissement du secteur. L'indice PMI du secteur manufacturier a reculé à 49,5 en octobre, après 50,2 en septembre, selon les données officielles publiées mardi par le Bureau national de la statistique. L'indice est inférieur à 50 et signale une contraction de l’activité ce mois-ci.

Par ailleurs, la Banque du Japon (BOJ) a annoncé qu'elle considérerait désormais le plafond des rendements des obligations d'Etat comme un point de référence plutôt que comme une limite stricte, revenant sur une politique vieille de sept ans dans un contexte d'inflation persistante. Ce mardi, la banque centrale a indiqué que ce seuil de 1% serait désormais considéré comme une simple référence et qu'elle procéderait à des achats de JGB "en tenant compte des taux du marché".

Ce matin, les Bourses asiatiques affichent une performance contrastée. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a gagné 0,5%, le Hang Seng abandonnait 1,6% en fin de séance à Hong Kong et l'indice Shanghai Composite cédait 0,2%.
 

De leurs côté, les investisseurs attendent les décisions de politique monétaire de la Réserve fédérale et de le Banque d’Angleterre, prévues respectivement mercredi et jeudi, ainsi que le rapport mensuel sur l'emploi salarié hors secteur agricole aux Etats-Unis, vendredi.
Le Trésor américain veut emprunter 776 milliards de dollars au quatrième trimestre, un montant inférieur de 76 milliards de dollars à la précédente estimation donnée en juillet. Wall Street a rebondi lundi après une semaine de repli. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 1,6%, l'indice élargi S&P 500 a progressé de 1,2%, comme le Nasdaq Composite.

 

Ce matin, les rendements des emprunts du Trésor américain reculent, tandis que les investisseurs assimilent la décision de politique monétaire de la Banque du Japon et les besoins de financement du Trésor américain, qui s’établissent à 776 milliards de dollars pour le quatrième trimestre, un montant inférieur aux attentes. Selon Marcel Thieliant, économiste chez Capital Economics, « la Banque du Japon a aujourd'hui [mardi, ndlr] aboli de facto le contrôle de la courbe des taux et nous pensons que les banquiers centraux mettront fin aux taux d'intérêt négatifs dès janvier ». En raison de l'augmentation du déficit public américain, le processus de refinancement suscite une certaine inquiétude sur le marché obligataire.
Le Trésor a emprunté la somme astronomique de 1.010 milliards de dollars, au troisième trimestre.

Ce matin, l’euro accuse un léger repli face au dollar, mais se maintient au-dessus du seuil de 1,06 dollar. Selon Karl Schamotta, stratégiste chez Corpay, avec la réunion de politique monétaire de le Fed, le rapport Jolts sur les offres d’emplois en septembre, le rapport sur l’emploi salarié en octobre et l’annonce des besoins du refinancement du Trésor, la semaine s’annonce « incroyablement chargée » aux Etats-Unis pour les investisseurs. Ce dernier estime que la Fed se montrera "fermement restrictive" dans son communiqué et lors de la conférence de presse qui suivra la réunion de mercredi.

Karl Schamotta prévient que les arguments en faveur d'un nouveau resserrement monétaire "n'ont guère faibli" car le marché du travail reste tendu, les ménages conservent une capacité de dépense considérable, les prix du pétrole sont élevés et les prévisions de croissance sont régulièrement dépassées.
Le dollar gagnait 0,8% à 150,24 yens et l'euro avançait de 0,7% à 159,38 yens à 7h45. Parallèlement, le yen s'affaiblit nettement face au dollar et à l'euro, après la décision de la Banque du Japon.
 

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole brut s’inscrivent en hausse. Phil Flynn, analyste de marché chez The Price Futures Group a indiqué que le marché mondial de l’or demeure extrêmement tendu, et il ne reste aucune marge de manœuvre pour gérer une quelconque perturbation de l’offre. Pour les analystes, les opérateurs resteront très sensibles à l’évolution de la situation au Proche-Orient, en particulier à tout signe indiquant que le conflit pourrait s'étendre jusqu'à impliquer une confrontation directe avec l'Iran. Selon les stratégistes d'UBS, « si l’implication de l’Iran devait entraîner une chute des exportations de brut du pays, cela pourrait faire pression sur un marché déjà très restreint - avec une réduction de 500.000 barils par jour qui pourrait emmener les prix du Brent vers une fourchette de 100 à 110 dollars ».

Le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 0,60 dollar, soit 0,7%, à 82,91 dollars le baril, vers 7h35 et celui de janvier sur le Brent de mer du Nord gagnait 0,57 dollar, soit 0,7%, à 86,92 dollars.