Avant la décision de la Fed, les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.061,12 points (+0,81%), le CAC 40 à 6.885,65 points (+0,89%), le DAX 40 à 14.810,34 points (+0,64%), le FTSE 100 à 7.321,72 points (-0,08%), le SMI à 10.391,16 points (+0,09%), l’AEX à 718,60 points (+0,64%), le BEL 20 à 3.356,76 points (+1,56%), l’IBEX 35 à 9.017,30 points (+0,04%), le DJIA à 33.052,87 points (+0,38%), le Nasdaq à 12.851,24 points (+0,48%), le S&P 500 à 4.193,80 points (+0,65%), et le Nikkei 225 à 31.601,65 points (+2,41%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0566 (-0,11%), l’EUR/JPY à 159,89 (-0,34%), et l’USD/JPY à 151,34 (-0,23%).

Mardi soir, Carrefour a annoncé avoir finalisé le rachat des activités du groupe Louis Delhaize en Roumanie, soit dix hypermarchés Cora et neuf Cora Urban, après avoir obtenu l'aval de l'autorité roumaine de la concurrence. Alors que les ventes de sa principale marque en France, Peugeot, ont avancé de 1,1%, Stellantis a enregistré une hausse de 10,9% de ses immatriculations en octobre, deux fois moins élevée que le marché parmi les principaux constructeurs automobiles. L'équipementier électrique Schneider Electric a pour sa part finalisé la cession de Telemecanique Sensors, son activité de capteurs industriels, à la société taiwanaise Yageo sur la base d'une valeur d'entreprise de 723 millions d'euros

Les immatriculations de voitures particulières neuves en France ont augmenté de 21,9% sur un an en octobre, en données brutes, a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi La Plateforme automobile (PFA), qui rassemble la filière dans l'Hexagone. La France a comptabilisé 152.383 immatriculations de voitures neuves le mois dernier, contre 124.981 un an auparavant.

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Avant la parution d'une série de statistiques sur le marché du travail aux Etats-Unis et la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed), les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse mercredi. Le contrat sur le DAX 40 s'adjugeait 74 points, soit 0,5%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 25 points, soit 0,3% selon les données du courtier IG. Vers 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 29 points, soit 0,4% ;
 

A cause de la journée fériée dans plusieurs pays de la région, la volatilité pourrait toutefois être de mise sur les marchés européens. Les investisseurs anticipent très largement un nouveau statu quo du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) sur le taux des fonds fédéraux, qui se situe depuis juillet dans une fourchette de 5,25% à 5,5%. Nicholas Galluccio, gérant de portefeuille pour le Teton Westwood SmallCap Equity Fund a indiqué que « l’environnement de taux élevés n’est pas encore totalement intégré dans la valorisation des actions. J'espère que nous y sommes presque ».

Avant la parution vendredi du rapport mensuel du département du Travail sur l'emploi salarié hors secteur agricole, les marchés seront particulièrement attentifs mercredi à l'enquête ADP sur l'emploi dans le secteur privé en octobre et au rapport Jolts sur les offres d'emplois en septembre. Wall Street a terminé dans le vert mardi, tout en subissant un troisième mois de repli consécutif. L'indice Dow Jones (DJIA) a fini en hausse de 0,4% mardi, l'indice élargi S&P 500 a pris 0,6%, et le Nasdaq Composite a progressé de 0,5%. Le DJIA et le S&P 500 ont toutefois réalisé leur plus mauvaise performance mensuelle depuis 2020, avec des baisses de 1,4% et 2,2% respectivement sur l'ensemble du mois d'octobre. Le Nasdaq Composite a pour sa part chuté de 2,8% au cours du mois.
 

En Asie, les Bourses évoluent en ordre dispersé ce mercredi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a gagné 2,4% et l'indice Shanghai Composite avançait de 0,3% en fin de séance, mais le Hang Seng cédait 0,1% à Hong Kong. Malgré les efforts déployés par Pékin pour relancer l'économie, de nouvelles données sur le secteur manufacturier en Chine ont signalé une contraction de l'activité en octobre par rapport à septembre. L'indice PMI du secteur manufacturier a reculé à 49,5 en octobre, après 50,2 en septembre, indiquant lui aussi une contraction de l'activité selon les données officielles publiées mardi par le Bureau national de la statistique.
 

Après avoir terminé quasi inchangés mardi soir avant les annonces de la Fed, les rendements des obligations du Trésor américain baissent mercredi matin. A en croire Marvin Loh, stratégiste macroéconomique mondial chez State Street, « il est presque certain que la Fed laissera ses taux inchangés, s’abstenant d’agir cette dois encore afin d’évaluer l’impact de la hausse des taux longs sur l’activité économique ». Loh pense que Jerome Powell réitérera les points qu'il a soulevés lors de sa dernière intervention voilà quelques semaines, en indiquant que la Fed peut se permettre d'être patiente face à la hausse des taux, bien que des preuves d'une inflation toujours élevée et d'un marché de l'emploi toujours tendu justifieraient un resserrement supplémentaire. Pour lui, « la Fed se réserve la possibilité de procéder à un nouveau relèvement des taux, tout en restant dépendante des données ».

Ce matin, l’euro recule légèrement face au dollar. Selon Jean Boivin, directeur de BlackRock Investment Institute, la récente appréciation du billet vert, liée à la révision à la hausse des anticipations sur les taux longs aux Etats-Unis, arrive probablement à son terme. Ce dernier estime que les rendements à long terme peuvent encore progresser, c'est parce que les investisseurs exigeront une meilleure rémunération pour le risque de duration qu'ils détiennent dans leurs portefeuilles, et non pas parce qu'ils investiront massivement dans les actifs américains. Pour Jean Boivin, « il est donc probable que le rôle des taux en tant que moteur de la hausse du dollar s'estompe, ce qui est compatible avec une stabilité du dollar, voire un léger affaiblissement à partir de maintenant ».

Après que le brut léger doux (WTI) coté au Nymex a terminé mardi à son niveau le plus bas depuis le 28 août, les cours du pétrole se reprennent ce matin, lesté par des inquiétudes concernant la demande chinoise et la situation au Proche-Orient. Selon Robert Yawger, de Mizuho, « la faiblesse des prix ces derniers jours, dans un contexte de guerre entre Israël et le Hamas, implique que le marché se concentre sur les signes de destruction de la demande ». Pour sa part, Chris Weston, directeur de la recherche chez Pepperstone indique que les prix pourraient tester le point bas de retournement du 6 octobre, et les investisseurs qui jouent la hausse voudront donc voir si ce seuil tient ou si les prix tombent rapidement dans la zone de 78,50 à 79 dollars le baril. A 7h25, le contrat de décembre sur le WTI prenait 11 cents, à 81,13 dollars le baril, et celui de janvier sur le Brent de mer du Nord gagnait 26 cents, à 85,28 dollars.