Avant les indices PMI définitifs en zone euro, les Bourses européennes devraient hésiter. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.174,67 points (+0,12%), le CAC 40 à 7.047,50 points (-0,19%), le DAX 40 à 15.189,25 points (+0,30%), le FTSE 100 à 7.417,73 points (-0,39%), le SMI s’ouvre à 10.579,67 points (-0,12%), l’AEX à 736,31 points (+0,04%), le BEL 20 à 3.503,52 points (+1,40%), l’IBEX 35 à 9.293,90 points (+0,36%), le DJIA à 34.061,32 points (+0,66%), le Nasdaq à 13.478,28 points (+1,38%), le S&P 500 à 4.358,34 points (+0,94%), et le Nikkei 225 à 32.708,48 points (+2,37%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0738 (+0,06%), l’EUR/JPY à 160,58 (+0,16%), et l’USD/JPY à 149,55 (+0,11%).

Les chiffres définitifs de l’indice PMI des services en octobre sont attendus lundi par les investisseurs. S&P Global et Hamburg Commercial Bank ont  publiés le 24 octobre les données préliminaires qui font état d’une amélioration de l’indice à 46,1 en octobre, son plus haut niveau depuis trois mois, contre 44,4 en septembre. L’indice supérieur à 50 signalait toujours une contraction de l'activité.

Vivendi sera surveillé, alors que le conseil d'administration de Telecom Italia, dont le groupe français est actionnaire à hauteur de 23,75%, a approuvé une offre d'achat d'un montant pouvant atteindre 22 milliards d'euros pour son réseau fixe. Pour sa part, Teleperformance présentera après Bourse son chiffre d'affaires du troisième trimestre, tandis que CGG publiera ses résultats pour la même période.

Avant la publication des indices PMI définitifs d'octobre dans la zone euro, les marchés actions européens pourraient ouvrir lundi sur une note mitigée. Selon les données du courtier IG, le FTSE 100 progressait de 6 points, soit 0,1% et le contrat sur le DAX 40 perdait 1,8 point, soit 0,01%. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 9 points, soit 0,1%.

L'activité du secteur privé dans la zone euro a continué de se détériorer en octobre, tombant à son niveau le plus bas depuis près de trois ans, selon les données préliminaires publiées par S&P Global et Hamburg Commercial Bank (HCOB) le 24 octobre.

Wall Street a terminé en hausse et réalisé sa meilleure performance hebdomadaire depuis le début de l'année alors que l'annonce d'un ralentissement du marché de l'emploi aux Etats-Unis en octobre a conforté l'espoir de voir la Réserve fédérale (Fed) mettre fin à son cycle de resserrement monétaire. Sur l'ensemble de la semaine, les indices Dow Jones et S&P 500 ont gagné respectivement 5,1% et 5,9%, tandis que le Nasdaq a avancé de 6,6%, des records sur une semaine depuis janvier. L'indice Dow Jones a gagné 0,7% vendredi, le S&P 500 a pris 0,9% et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, s'est adjugé 1,4%.

Après 297.000 en septembre en données révisées, a annoncé vendredi le département américain du Travail, les Etats-Unis ont créé 150.00 emplois nets le mois dernier. Les économistes s'attendaient à 170.000 créations nettes de postes le mois dernier. Les investisseurs réagiront cette semaine à une nouvelle série de résultats d'entreprises de part et d'autre de l'Atlantique, ainsi qu'aux allocutions de nombreux banquiers centraux, dont les présidents de la Fed et de la Banque centrale européenne (BCE), Jerome Powell et Christine Lagarde.

Les marchés asiatiques affichent de nettes hausses lundi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a gagné 2,4%. En fin de séance, le Hang Seng s'adjugeait 1,5% à Hong Kong et l'indice Shanghai Composite gagnait 0,8%.

Après la publication du rapport sur l'emploi non agricole aux Etats-Unis en octobre, qui est ressorti nettement inférieur aux attentes, les rendements des obligations du Trésor américain ont globalement baissé vendredi. David Russell, responsable mondial de la stratégie de marché chez TradeStation a indiqué qu’ « après des années de dynamisme incroyable, le marché du travail pourrait enfin ralentir. Les créations d'emplois inférieures aux attentes, les révisions en baisse [des données des mois précédents] et l'augmentation du taux de chômage envoient un message fort à Jerome Powell et à la Fed ».

L’euro évolue peu lundi face au dollar. Selon ANZ, « les espoirs d'un atterrissage en douceur [de l'économie aux Etats-Unis] restent élevés, mais comme ils s'accompagnent d'une forte baisse des rendements obligataires américains, le dollar américain s'en trouve affaibli et les actifs à risque stimulés ». La banque pense que le billet vert a peut-être atteint un sommet. Les marchés ne semblent pas enclins à accepter une tendance restrictive. Mais ANZ estime que cela ne suffit nécessairement pas que le dollar va continuer de chuter, « surtout si nous entrons dans une période ambiguë ».

Alors que l'Arabie saoudite a confirmé dimanche qu'elle prolongerait sa baisse de production d'un million de barils par jour jusqu'à la fin décembre, les contrats à terme sur le pétrole progressent ce matin. L'Arabie saoudite a confirmé dans un communiqué une annonce effectuée en septembre selon laquelle elle maintiendrait ses baisses de production jusqu’à la fin de 2023.

Vers 7h20, le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 45 cents, à 80,96 dollars le baril et celui de janvier sur le Brent de mer du Nord gagnait 39 cents, à 85,28 dollars.