Les Bourses européennes devraient ouvrir en baisse après des indicateurs économiques décevants en Chine. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.158,64 points (-0,38%), le CAC 40 à 7.013,73 points (-0,48%), le DAX 40 à 15.135,97 points (-0,35%), le FTSE 100 à 7.417,76 points  (0,00%), le SMI à 10.576,75 points (-0,03%), l’AEX à 735,34 points (-0,13%), le BEL 20 à 3.474,01 points (-0,84%), l’IBEX 35 à 9.241,50 points (-0,56%), le DJIA à 34.095,86 points (+0,10%), le Nasdaq à 13.518,78 points (+0,30%), le S&P 500 à 4.365,98 points (+0,18%), le Nikkei 225 à 32.271,82 points (-1,34%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0711 (-0,08%), l’EUR/JPY à 160,94 (+0,04%), et l’USD/JPY à 150,28 (+0,14%).

CGG a publié des résultats en hausse au titre du troisième trimestre, soutenus par les investissements des compagnies pétrolières dans la recherche de nouveaux gisements. Le groupe a confirmé ses objectifs financiers pour l'année en cours, notamment une hausse d'environ 15% à 20% de son chiffre d'affaires des activités et une marge d'Ebitda ajusté des activités comprise entre 39% et 41%.
 

Teleperformance a de nouveau abaissé hier soir sa prévision de croissance organique de son chiffre d'affaires pour 2023, après une performance légèrement inférieure aux attentes au troisième trimestre. Pour sa part, Engie publie mardi ses résultats du troisième trimestre, tandis que Capgemini et Rubis présentent leur chiffre d'affaires pour la même période.
 

Après la publication de données plus faibles que prévu sur la balance commerciale chinoise, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en baisse ce jour. Le contrat sur le DAX 40 perdait 44 points, soit 0,3%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 17 points, soit 0,2%, selon les données du courtier IG. Pour sa part, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 34 points, soit 0,5%, vers 7h40.

Les exportations de la Chine ont diminué davantage que prévu en octobre, ce qui montre que les difficultés de la deuxième économie mondiale se poursuivent et que la demande mondiale pour les biens du pays est en berne. A en croire les données publiées mardi par l’administration chinoise des douanes, les exportations qui constituent l’un des principaux moteurs économiques de la Chine, ont fléchi de 6,4% sur un an en octobre.

En Asie, les Bourses affichent une performance contrastée mardi. En fin de séance, le Hang Seng abandonnait 1,2% à Hong Kong, l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a perdu 1,3%. Parallèlement, l’indice Shanghai Composite prenait 0,2%. Le président de la Réserve fédérale (Fed) de Minneapolis, Neel Kashkari, a déclaré lundi aux Etats-Unis que qu'il préférerait trop resserrer la politique monétaire plutôt que pas suffisamment afin de ramener l'inflation à l'objectif de 2% fixé par la banque centrale.
Wall Street a clôturé en petite hausse. L'indice élargi S&P 500 a gagné 0,2% et le Nasdaq Composite a pris 0,3%. L'indice Dow Jones (DJIA) a réalisé sa sixième séance consécutive de hausse en grappillant 0,1%.
 

Alors que les investisseurs estiment qu’il existe une chance que la Réserve fédérale relève ses taux d'intérêt d'ici à janvier, les rendements des obligations du Trésor américain progressent ce matin. L'outil FedWatch de CME Group estime que les opérateurs de contrats à terme sur les fonds fédéraux évaluent à 17,1% la probabilité d'un nouveau relèvement de taux aux Etats-Unis d'ici à janvier.

Selon Rob Daly, responsable des produits à revenu fixe chez Glenmede Investment Management, si les conditions financières continuent de se détendre, les banquiers centraux américains devront "être prêts à relever les taux". A l’en croire, « ils pourraient relever les taux en décembre si les conditions semblent se détendre et si c'est la bonne chose à faire, mais je pense que ce scénario est plus probable en janvier ».

Ce matin, l’euro recule face au dollar dans un climat d’aversion au risque induit par le propos de Neel Kashkari. Selon les analystes de Maybank, le président de la Fed de Minneapolis s'est montré plutôt restrictif. Par ailleurs, Paul Mackel, responsable mondial de la recherche sur les devises chez HSBC a indiqué que « les économies européennes subissent un ralentissement dû aux hausses de taux des banques centrales de la région, ce qui ne justifie pas une reprise soutenue de la livre sterling et de l'euro ». Pour ce dernier, l’économie chinoise traverse aussi une période difficile et il faudra « beaucoup plus d’optimisme » pour que le dollar continue de s’affaiblir, en particulier face aux devises européennes et au yuan chinois.

Pénalisés par des craintes d'affaiblissement de la demande, les contrats pétroliers reculent ce mardi. Selon Craig Erlam, analyste chez Oanda, « les révisions à la baisse des prévisions économiques pèsent depuis quelque temps sur les cours du brut, qui se sont écartés de leurs points hauts, et justifient une fois de plus la volonté de pays de l'Opep+ de réduire l'offre ». L'Opep+ réunit l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix pays alliés menés par la Russie. Les stratégistes d'ING spécialisés dans les matières premières ont indiqués que leur bilant pétrolier montre que « le marché sera excédentaire au[premier trimestre 2024], ce qui pourrait suffire à convaincre les Saoudiens et les Russes de poursuivre leurs baisses de production à cette période au cours de laquelle la demande est habituellement plus faible ».

Vers 7h30 le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 55 cents, à 80,27 dollars le baril, tandis que celui de janvier sur le Brent de mer du Nord perdait 65 cents, à 84,53 dollars.