Avant un discours du président de la Fed, les Bourses européennes sont attendues en légère baisse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.178,49 points (+0,60%), le CAC 40 à 7.034,16 points (+0,69%), le DAX 40 à 15.229,60 points (+0,51%), le FTSE 100 à 7.401,72 points (-0,11%), le SMI à 10.595,06 points (+0,23%), l’AEX à 734,64 points (-0,15%), le BEL 20 à 3.456,59 points (-0,18%), l’IBEX 35 à 9.283,80 points (+0,52%), le DJIA à 34.112,27 points (-0,12%), le Nasdaq à 13.650,41 points (+0,08%), le S&P 500 à 4.382,78 points (+0,10%), et le Nikkei 225 à 32.646,46 points (+1,49%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0709 (-0,03%), l’EUR/JPY à 161,67 (-0,03%), et l’USD/JPY à 150,98  (0,00%).

Le constructeur de bateaux Bénéteau a indiqué anticiper un marché plus difficile l'année prochaine en raison de la remontée des taux d'intérêt, et annoncé une forte croissance de ses ventes sur les neuf premiers mois de 2023. Pour sa part, l'opérateur boursier Euronext a publié un bénéfice net supérieur aux attentes au titre du troisième trimestre, soutenu par l'expansion du groupe dans les activités post-marché et les données.

Airbus a confirmé hier soir ses objectifs financiers et de livraisons d'avions pour 2023, après avoir dégagé des résultats en hausse au troisième trimestre dans un contexte marqué par une forte demande et des problèmes d'approvisionnement persistants.

Veolia, ArcelorMittal, Arkema et Valneva dévoilent jeudi leurs résultats du troisième trimestre, tandis que JCDecaux publie son chiffre d'affaires pour la même période. Schneider Electric et Eurofins Scientific organisent de leur côté des journées investisseurs.

Alors que les investisseurs attendent un discours du président de la Réserve fédérale (Fed) américaine, Jerome Powell, les marchés d’actions européens pourraient ouvrir en légère baisse jeudi. Le contrat sur le DAX 40 perdait 8,8 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 16,9 points, soit 0,2%, selon les données du courtier IG. Le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 4,7 points, soit 0,1%, vers 7h30.

Les analystes de Maybank ont indiqué dans une note que Jerome Powell, qui participe à une table ronde du Fonds monétaire international (FMI), pourrait chercher à repousser les anticipations accommodantes en matière de politique monétaire. Wall Street a clôturé sans grand changement mercredi. L'indice Dow Jones (DJIA) a cédé 0,1%, mettant un terme à sept séances consécutives de hausse. L'indice élargi S&P 500 a en revanche progressé de 0,1%et le Nasdaq Composite a inscrit une neuvième progression d'affilée en grappillant 0,1%. Le S&P 500 et le Nasdaq sont parvenus à prolonger leur plus longue séquence dans le vert depuis deux ans, soutenus par la détente des taux obligataires. Le S&P 500 a aligné huit séances consécutives de hausse, ce qui n'était plus arrivé depuis deux ans, et gagné au total 6,4% sur la période, contre un gain de 8,4% pour le Nasdaq Composite.

Les principaux marchés asiatiques évoluent en ordre dispersé jeudi. En fin de séance, le Hang Seng cédait en revanche 0,4% à Hong Kong et l'indice Shanghai Composite perdait 0,1%. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo s'est adjugé 1,5%. Le Bureau national des statistiques a annoncé jeudi que l’indice des prix à la consommation en Chine a reculé de 0,2% sur un an en octobre, après être resté stable en septembre.

Après une adjudication de titres à dix ans qui a confirmé l'intérêt des acheteurs pour les obligations d'Etat, les rendements des emprunts du Trésor américain à long terme ont terminé ce jour à leur plus bas niveau depuis plus d’un mois. Michael Reinking, responsable de la stratégie de marché au New York Stock Exchange a indiqué que « le principal catalyseur a été l'adjudication de 40 milliards de dollars de titres de dette à dix ans ». Selon ce dernier, après une série d’émissions obligataires peu concluantes et une augmentation des volumes, « cette adjudication a été suivie de près ».

L’euro évolue ce matin face au dollar. Kit Juckes, de Société Générale a indiqué que le billet vert a atteint un sommet important, marquant la fin d'un cycle commencé en 2011 et augurant une période "troublée" pour les marchés à mesure que les performances exceptionnelles de l'économie américaine s'affaiblissent.  Selon ce dernier, « l’économie américaine reste exceptionnelle, bien sûr, mais à mesure qu’elle ralentira et que le différentiel de taux avec les autres pays se réduira, le dollar devrait reculer ». Pour Kit Juckes, « le reste de l’année 2023 risque d’être compliqué, car les signes d’un retournement du cycle économique américain fluctuent ». « Nous attendons de voir dans quelle mesure l'économie mondiale va ralentir dans les prochains mois » a-t-il indiqué.

Après avoir terminé en forte baisse pour la deuxième séance consécutive la veille à New York, les contrats à terme sur le pétrole se reprennent légèrement ce matin. ANZ relève de nombreux signes de faiblesse de la demande, notamment les prévisions du département américain de l'Energie selon lesquelles la consommation de carburant aux Etats-Unis tombera l'année prochaine à son niveau le plus bas depuis deux décennies. Selon ANZ, les marges de raffinage se réduisent en Chine et les stocks de pétrole augmentent, le transport aérien ne s'étant pas encore complètement rétabli.

Les expéditions de pétrole brut de la Russie sont par ailleurs presque à leur plus haut niveau depuis plus de quatre mois selon la banque. Vers 7h20, le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 23 cents, à 75,56 dollars le baril et celui de janvier sur le Brent de mer du Nord prenait 25 cents, à 79,79 dollars.