Après les propos de Powell, les marchés d'actions européens sont attendus en recul. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.229,20 points (+1,21%), le CAC 40 à 7.113,66 points (+1,13%), le DAX 40 à 15.352,54 points (+0,81%), le FTSE 100 à 7.455,67 points (+0,73%), le SMI à 10.644,99 points (+0,47%), l’AEX à 749,16 points (+1,98%), le BEL 20 à 3.478,91 points (+0,65%), l’IBEX 35 à 9.405,20 points (+1,31%), le DJIA à 33.891,94 points (-0,65%), le Nasdaq à 13.521,45 points (-0,94%), le S&P 500 à 4.347,35 points (-0,81%), et le Nikkei 225 à 32.568,11 points (-0,24%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0673 (+0,02%), l’EUR/JPY à 161,52 (+0,02%), et l’USD/JPY à 151,35 (-0,01%).

Le numéro un mondial de l'affichage publicitaire JCDecaux a publié un chiffre d'affaires en hausse de 5,8% au troisième trimestre, porté par la reprise du trafic aérien international même si ce dernier peine toujours à décoller en Chine, jeudi soir. Aperam et Scor présentent vendredi leurs résultats du troisième trimestre. Tandis que la société de biotechnologies Valneva a annoncé que la Food and Drug Administration (FDA), l'autorité sanitaire américaine, avait approuvé son candidat-vaccin contre le chikungunya. Valneva a indiqué dans un communiqué que le vaccin, commercialisé sous le nom d'Ixchiq, a été autorisé aux Etats-Unis pour les personnes de 18 ans et plus, présentant un risque accru d'être exposées au virus.

Ce jour, aucun indicateur économique ne doit être publié en France.

Ce matin, alors que les investisseurs analysent les commentaires restrictifs du président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, les contrats à terme sur les indices actions européens reculent. Les données du courtier IG mentionnent que le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 44,1 points, soit 0,6%, à 7h25. Le contrat sur le FTSE 100 abandonnait 47,6 points, soit 0,6% et celui sur le DAX 40 perdait 99,3 points, soit 0,7%.

Pour le troisième trimestre, l’attention du marché se portera ce jour sur la première estimation du produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni puis,  aux Etats-Unis, sur l'indice de confiance de l'Université du Michigan. Dans le cadre de la conférence Global Boardroom 2023 organisée par le Financial Times, les investisseurs s'intéresseront également à l'intervention de la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde. Pénalisée par la remontée des taux obligataires et par les propos restrictifs du président de la Fed, la Bourse de New York a terminé en repli jeudi.

Les principaux marchés asiatiques se replient vendredi. En fin de séance, le Hang Seng cédait 1,6% à Hong Kong et l'indice Shanghai Composite abandonnait 0,5%. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a clôturé en baisse de 0,2%.

Après avoir progressé jeudi à la suite des commentaires du président de la Fed et d'une adjudication de titres à 30 ans de 24 milliards de dollars, fraîchement accueillie par les investisseurs, les rendements des obligations du Trésor américain évoluent peu ce matin. Michael Feroli, économiste chez JPMorgan Chase & Co estime que « les remarques du président de la Fed, Jerome Powell, au Fonds monétaire international [jeudi] ont rappelé que le comité de politique monétaire (FOMC) a toujours une position restrictive ». Le taux du titre du Trésor américain à 10 ans était stable, à 4,624%. Celui du titre à 2 ans cédait 1 point de base, à 5,028%, vers 7h20.

L’euro est stable face au dollar et au yen ce matin. Le billet vert est lui aussi inchangé par rapport à la devise japonais. L'appréciation du dollar pourrait arriver à son terme l'année prochaine selon les analystes d'Helaba Research. Pour eux, « en 2024, l'avantage des Etats-Unis en termes de rendement, mais aussi celui en termes de croissance, vont probablement diminuer ».

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole gagent un peu de terrain. Selon Saxo Markets, les cours du brut sont soutenus par les déclarations du ministre saoudien de l'Energie, selon qui la demande est bonne et les récentes baisses de prix sont imputables aux spéculateurs. A l’en croire, de nouvelles réductions de la production sont donc envisageables mais, dans l'immédiat, le marché reste concentré sur la faiblesse de la demande dans un contexte de position restrictive des banques centrales.

Vers 7h30 le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex montait de 30 cents, à 76,04 dollars le baril. Tandis que celui de janvier sur le Brent de mer du Nord prenait 32 cents, à 80,33 dollars.