Les Bourses européennes devraient hésiter avant le PIB de la zone euro et l'inflation aux Etats-Unis. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.232,19 points (+0,83%), le CAC 40 s’ouvre à 7.087,06 points (+0,60%), le DAX 40 à 15.345,00 points (+0,73%), le FTSE 100 à 7.425,83 points (+0,89%), le SMI à 10.590,39 points (+0,33%), l’AEX à 753,41 points (+0,95%), le BEL 20 à 3.445,56 points (+0,19%), l’IBEX 35 à 9.461,70 points (+0,96%), le DJIA à 34.337,87 points (+0,16%), le Nasdaq à 13.767,74 points (-0,22%), le S&P 500 à 4.411,55 points (-0,08%), et le Nikkei 225 à 32.695,93 points (+0,34%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0696 (-0,02%), l’EUR/JPY à 162,28 (-0,02%), et l’USD/JPY à 151,73 (0,00%).

Coface publie mardi ses résultats pour les neuf premiers mois de l'année, tandis que Vinci présente les chiffres du trafic de ses filiales autoroutières et aéroportuaires en octobre.
 

Alors que les opérateurs se préparent à une série de statistiques économiques, dont l'indice des prix à la consommation en octobre aux Etats-Unis, la deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro au troisième trimestre et l'indicateur avancé ZEW de novembre en Allemagne, les marchés d’actions européens devraient hésiter à l’ouverture ce mardi. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 2,4 points, soit 0,03%, vers 7h25. Le contrat sur le DAX 40 cédait 1,2 point, soit 0,01%, et celui sur le FTSE 100 reculait de 13,7 points, soit 0,2%.

Selon John Luke Tyner, gérant de portefeuille chez Aptus Capital Advisors, « le marché devrait obtenir ce qu'il espère, à savoir un léger repli de l'inflation globale », aux Etats-Unis. Pour l'intermédiaire financier, « il reste un décalage entre la Réserve fédérale (Fed) et les investisseurs, qui espèrent que la décrue de l'inflation permettra une réduction relativement rapide des taux d'intérêt ». Les analystes estiment que les Américains ont payé moins cher leur essence le mois dernier, ce qui a permis de contenir l'inflation, mais que les tensions sous-jacentes sur les prix sont restées stables en octobre.

Les économistes estiment que l’inflation globale en octobre devrait ressortir à 0,1% sur un mois et 3,3% sur un an, à comparer à 0,4% et 3,7% respectivement en septembre, et l'inflation de base, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, devrait s'être stabilisée à 0,3% sur un mois et 4,1% sur un an.

Wall Street a terminé sans direction lundi. Il a subis des prises de bénéfices après deux semaines de forte progression. L'indice Dow Jones (DJIA) s'est adjugé 0,2%, l'indice élargi S&P 500 a perdu 0,1% et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a reculé de 0,2%.

Les principaux marchés asiatiques s’inscrivent en légère hausse mardi. En fin de séance, le Hang Seng était proche de l'équilibre à Hong Kong, tandis que l'indice Shanghai Composite prenait 0,1%. Pour sa part, l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a clôturé en progression de 0,3%.

Avant la publication de données sur l'inflation aux Etats-Unis, les rendements des obligations du Trésor américain ont terminé lundi sur une note mitigée. Selon BMO Capital Markets, « le processus de consolidation se poursuit sur le marché de taux aux Etats-Unis alors que les investisseurs attendent la publication de l'indice des prix à la consommation mardi ». A en croire l’intermédiaire financière, « il est peu probable que cet indice modifie la position de la Fed concernant une nouvelle pause en décembre, qui reste le scénario le plus probable ».

BMO estime que « toutes toute accélération inattendue de l'inflation repousserait, a minima, les anticipations de baisse des taux d'intérêt plus loin dans le courant de l'année 2024 ». Pour lui, le marché ne semble pas tenir suffisamment compte de la volonté du comité de politique monétaire de la Fed de maintenir un biais restrictif "alors même que l'économie réelle montre de plus en plus de signes de ralentissement jusqu'au point de contraction".

Ce matin, l’euro est quasi inchangé face au dollar. Pour SMBC, la publication d’un indice des prix à la consommation et de ventes au détail plus faibles que prévu aux Etats-Unis pour octobre pourraient entraîner un affaiblissement du dollar. L’intermédiaire financière a indiqué que certains indicateurs américains suggèrent déjà que la croissance économique du pays ralentit.

Après la publication par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de son rapport mensuel pour novembre, les contrats à terme sur le pétrole brut progressent ce matin. Selon le groupe de pays producteurs, les fondamentaux du marché pétrolier restent robustes et le sentiment négatif qui entoure la demande est exagéré.
En effet, l'Opep prévoit une augmentation de la demande de pétrole de 2,5 millions de barils par jour pour 2023, ce qui est supérieur de 100.000 barils par jour à la prévision contenue dans le rapport d'octobre. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) doit publier son propre rapport mensuel sur le marché pétrolier ce mardi.
Vers 7h15, le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 19 cents, à 78,45 dollars le baril, et celui de janvier sur le Brent de mer du Nord gagnait 21 cents, à 82,73 dollars.