Les Bourses européennes pourraient poursuivre leur hausse avant une nouvelle série d'indicateurs économiques. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.291,72 points (+1,41%), le CAC 40 à 7.185,68 points (+1,39%) le SMI à 10.715,73 points (+1,18%), l’AEX à 758,15 points (+0,63%), le BEL 20 à 3.507,47 points (+1,80%), l’IBEX 35 à 9.623,30 points (+1,71%), le DJIA à 34.827,70 points (+1,43%), le Nasdaq à 14.094,38 points (+2,37%), le S&P 500 à 4.495,70 points (+1,91%) et le  Nikkei 225 à 33.519,70 points (+2,52%).

 Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,0879 (-0,01%), l’EUR/JPY à 163,92 (+0,20%) et l’USD/JPY à 150,67 (+0,20%).

Les investisseurs surveilleront mercredi les chiffres définitifs de l'inflation en octobre. Du côté des entreprises, Alstom et Soitec publient leurs résultats semestriels, tandis que Renault organise une journée investisseurs dédiée à Ampere, son futur pôle dédié aux véhicules électriques. L'exploitant aéroportuaire Groupe ADP présente par ailleurs ses chiffres du trafic en octobre.

L'assureur crédit Coface a publié des résultats contrastés pour les neuf premiers mois de 2023, dans un contexte marqué par le "ralentissement de l'inflation", la "normalisation de la sinistralité" et un repli du chiffre d'affaires au troisième trimestre.

Les marchés actions européens pourraient poursuivre leur progression mercredi matin, portés par un regain d'appétit pour le risque après l'annonce mardi de chiffres de l'inflation inférieurs aux attentes aux Etats-Unis en octobre. Ces données ont ravivé l'espoir que la Réserve fédérale (Fed) ait achevé son cycle de resserrement monétaire.

Le moral des investisseurs pourrait également être soutenu par les dernières données économiques parues en Chine, qui montrent de légers signes d'amélioration en octobre, avec notamment un rebond des dépenses des ménages.

Les investisseurs attendent désormais les chiffres de l'inflation au Royaume-Uni en octobre, ceux de la production industrielle de la zone euro en septembre, ainsi que les prix à la production et les ventes de détail aux Etats-Unis pour octobre. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 12 points, soit 0,2%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 prenait 27 points, soit 0,2%, et celui sur le FTSE 100 montait de 11 points, soit 0,1%.

  En Chine, la consommation et la production industrielle se sont améliorées en octobre, tandis que l'investissement a ralenti, suggérant un affaiblissement de la dynamique de croissance malgré les mesures de soutien adoptées par Pékin.

La production industrielle a, elle, augmenté de 4,6% sur un an, comme en septembre. Après ces données, les principaux marchés asiatiques progressent mercredi. L'indice Hang Seng bondissait de 3,3% en fin de séance à Hong Kong, tandis que l'indice Shanghai Composite prenait 0,5%.

L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a, lui, clôturé en progression de 2,5%, en dépit de l'annonce d'une contraction du produit intérieur brut (PIB) du Japon au troisième trimestre. L'économie japonaise s'est contractée de 0,5% au cours du trimestre qui s'est achevé en septembre par rapport au trimestre précédent, après une croissance de 1,1% au cours du trimestre clos fin juin. La contraction de l'économie a atteint 2,1% en rythme annuel.

Les prix à la consommation outre-Atlantique sont restés inchangés sur un mois en octobre grâce au recul des prix de l'essence, selon les données publiées mardi. Hors alimentation et énergie, la hausse est de 0,2% sur un mois et de 4% sur un an, soit son plus faible niveau depuis septembre 2021. Dans ce contexte, Wall Street a poursuivi sa progression mardi. L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en hausse de 1,4%, l'indice élargi S&P 500 a grimpé de 1,9% et le Nasdaq Composite s'est adjugé 2,4%, signant sa meilleure séance depuis avril. Cette performance a permis à l'indice riche en valeurs technologiques de mettre un terme à la séquence de correction en cours depuis près de trois semaines.

Les rendements des obligations du Trésor américain ont chuté mardi après la publication de données inférieures aux attentes sur les prix à la consommation aux Etats-Unis en octobre.

  "Les données sur les prix à la consommation confirment ce que tout le monde savait déjà : l'inflation redescend de manière significative. La question qui se pose maintenant à la Fed est de savoir si elle continue de penser qu'il est nécessaire de freiner l'économie jusqu'à la récession pour vaincre complètement l'inflation. J'espère bien que non", indique Jamie Cox, associé de Harris Financial Group.

L'euro se stabilise mercredi matin face au dollar après avoir enregistré une forte progression la veille dans le sillage des chiffres inférieurs aux attentes de l'inflation aux Etats-Unis. Vers 7h30, l'euro s'échangeait à ses plus hauts niveaux depuis août, autour de 1,0875 dollar. En 2024, les baisses de taux des banques centrales et les risques budgétaires figurent parmi les principales sources d'incertitude que devront gérer les marchés des changes, estiment les stratégistes de HSBC Research.

Les contrats à terme sur le pétrole augmentent mercredi, des données plus faibles que prévu sur l'inflation aux Etats-Unis, associées à une dépréciation du dollar, ayant suscité un regain d'appétit pour le risque sur les marchés des matières premières, indique ANZ. Vers 7h20, le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord gagnait 43 cents, à 82,90 dollars le baril. Le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 37 cents, à 78,63 dollars le baril.