Après trois séances dans le vert, les Bourses européennes devraient hésiter à l'ouverture. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.315,53 points (+0,55%), le CAC 40 à 7.209,61 points (+0,33%), le DAX 40 à 15.748,17 points (+0,86%), le FTSE 100 à 7.486,91 points (+0,62%), le SMI à 10.708,19 points (-0,07%), l’AEX à 762,82 points (+0,62%), le BEL 20 à 3.531,20 points (+0,68%), l’IBEX 35 à 9.640,70 points (+0,18%), le DJIA à 34.991,21 points (+0,47%), le Nasdaq à 14.103,84 points (+0,07%), le S&P 500 à 4.502,88 points (+0,16%), et le Nikkei 225 à 33.424,41 points (-0,28%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0836 (-0,11%), l’EUR/JPY à 163,93 (-0,17%), et l’USD/JPY à 151,33 (-0,04%).

Le fabricant de membranes cryogéniques pour le transport du gaz naturel liquéfié Gaztransport et Technigaz (GTT) a reçu une commande pour la conception des cuves de 17 nouveaux méthaniers. Le groupe a indiqué que cette commande a été passée par le chantier naval coréen HD Hyundai Heavy Industries pour le compte d'un acteur de premier plan du GNL.

L'exploitant aéroportuaire Groupe ADP a indiqué que le trafic dans ses aéroports parisiens (Roissy et Orly) avait progressé de 8,3% sur un an en octobre, à 8,9 millions de passagers. A l’en croire, ce chiffre représente 96% du niveau de trafic enregistré au même mois en 2019.

Le producteur de composants pour l'industrie électronique Soitec a abaissé mercredi soir ses prévisions annuelles et publié des résultats en recul au premier semestre de son exercice décalé, dans un contexte marqué par "l'apurement des stocks en cours sur l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement des smartphones". Le groupe s'attend maintenant à un recul de son chiffre d'affaires annuel autour de 5% ("environ mid-single digit") à périmètre et taux de change constants. Il prévoyait auparavant un chiffre d'affaires stable par rapport à l'exercice 2022-2023. Soitec anticipe également une marge d'Ebitda annuelle "autour de 35%", et non plus "autour de 36%"
Vallourec publie jeudi ses résultats du troisième trimestre.

La séance des marchés d'actions européens devraient débuter ce jeudi sur une note hésitante. Après trois séances consécutives de hausse, les investisseurs reprennent leur souffle s'expliquant notamment par un ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis comme en Europe, qui laisse espérer la fin du cycle de resserrement monétaire des grandes banques centrales.
Selon les données du courtier IG, le contrat sur le DAX 40 perdait 3,2 points, soit 0,02%, et celui sur le FTSE 100 était à l'équilibre. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 7,1 points, soit 0,1%.

L'attention se tournera ce jeudi vers la Conférence annuelle du Conseil européen du risque systémique, au cours de laquelle interviendront notamment Christine Lagarde, qui préside l'institution et la Banque centrale européenne (BCE), et Michael Barr, le vice-président de la Réserve fédérale (Fed). Les marchés suivront les inscriptions hebdomadaires au chômage et les chiffres de la production industrielle aux Etats-Unis. Dans la nuit de mercredi à jeudi, le Congrès américain a par ailleurs voté en faveur d'une rallonge budgétaire, qui permettra d'éviter une nouvelle paralysie des administrations fédérales, ou "shutdown". Le Sénat a approuvé à 87 voix contre 11 ce plan qui prolonge le budget jusqu'à la mi-janvier.

Les principaux marchés asiatiques reculent également jeudi. L'indice Hang Seng cédait 1,1% en fin de séance à Hong Kong et le Shanghai Composite perdait 0,3%. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a clôturé en baisse de 0,3%.

En ce qui le concerne, Wall Street a terminé en hausse pour la deuxième séance d'affilée mercredi, portée par l'espoir d'une baisse des taux d'intérêt de la Fed l'an prochain. L'indice élargi S&P 500 a pris 0,2% et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a gagné 0,1%. L'indice Dow Jones (DJIA) a terminé sur un gain de 0,5%.

Ce matin, les rendements des obligations du Trésor américain reculent. UBS Global Wealth Management a indiqué que « les vens de travers qui souffleront sur l'inflation au cours des deux prochains mois pourraient contribuer à des turbulences sur le marché à court terme, mais nous pensons que d'ici au printemps ou à l'été, l'inflation aura suffisamment diminué pour que la Fed envisage une première baisse des taux d'intérêt, ce qui sera favorable aux obligations comme aux actions ». L'intermédiaire financier annonce être conforté dans les prévisions de rendements positifs à la fois pour les titres à revenu fixe de qualité et les actions au cours des six à 12 prochains mois. « Le moment est donc propice pour renforcer des portefeuilles équilibrés et diversifiés » a-t-il indiqué.

Ce matin, l’euro recule légèrement face au dollar, mais reste proche de points hauts en trois mois. La monnaie unique cédait 0,1% à 1,0839 dollar, à 7h30. Selon CBA, bien que les indicateurs publiés aux Etats-Unis alimentent le scénario d'un atterrissage en douceur de l'économie, les données devraient continuer de se dégrader et indiquer bientôt que la Fed a trop resserré sa politique monétaire. L'intermédiaire financier estime que l’histoire montre qu’une récession aux Etats-Unis constitue une bonne recette pour un dollar fort.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole se replient après l'annonce d'une hausse des stocks d'or noir aux Etats-Unis. Les chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Energie (EIA) mentionnent que les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ont augmenté de 3,6 millions de barils la semaine dernière. Les analystes s'attendaient à une progression de seulement 800.000 barils par rapport à la semaine précédente.
En raison d'une mise à jour de ses systèmes, l’EIA n’avait pas publié de données la semaine dernière. Le département a indiqué mercredi qu’au cours de la semaine close le 3 novembre les stocks de brut avaient augmenté de 15 millions de barils par rapport à la semaine précédente.

Vers 7h20, le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 59 cents, à 76,07 dollars le baril, et le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord perdait 56 cents, à 80,62 dollars le baril.