Avant l'inflation en zone euro, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.302,45 points (-0,30%), le CAC 40 à 7.168,40 points (-0,57%), le DAX 40 à 15.786,61 points (+0,24%), le FTSE 100 à 7.410,97 points (-1,01%), le SMI à 10.643,07 points (-0,61%), l’AEX à 753,91 points (-1,17%), le BEL 20 à 3.506,41 points (-0,70%), l’IBEX 35 à 9.667,40 points (+0,28%), le DJIA à 34.945,47 points (-0,13%), le Nasdaq à 14.113,67 points (+0,07%), le S&P 500 à 4.508,24 points (+0,12%), et le Nikkei 225 à 33.585,20 points (+0,48%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0850 (-0,03%), l’EUR/JPY à 163,45 (-0,08%), et l’USD/JPY à 150,64 (-0,06%).

Par ailleurs, l’agence de notation financière S&P Global Ratings a de son côté relevé sa note sur le spécialiste des services d'hygiène et de blanchisserie Elis de "BB+" à "BBB-", avec une perspective stable. S&P Global Ratings a pour sa part relevé jeudi la note de crédit à long terme du fabricant de tubes sans soudure Vallourec de "BB-" à "BB".

Aucun indicateur économique ne doit être publié vendredi en France.
  
 

Ce matin, les contrats à terme sur les indices actions européens sont orientés à la hausse. Les investisseurs sont de plus en plus convaincus que les taux d'intérêt ont atteint leur niveau maximum. Le contrat sur le DAX 40 gagnait 43,7 points, soit 0,3%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 19 points, soit 0,3%. Le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 17,7 points, soit 0,3%, vers 7h20, selon les données du courtier IG.

L'attention se portera se jour sur le discours de la présidente de la Banque centrale européenne BCE), Christine Lagarde, devant le Congrès bancaire européen, puis sur les chiffres de l'inflation harmonisée de la zone euro pour octobre. La Bourse de New York a terminé près de l'équilibre jeudi, après la parution d'indicateurs témoignant d'un ralentissement de l'économie américaine. Sur le front macroéconomique, la production industrielle a reculé de 0,6% en octobre aux Etats-Unis, pénalisée par la grève chez grands constructeurs automobiles, tandis que les inscriptions au chômage sont remontées la semaine dernière à leur plus haut niveau depuis trois mois.

Les principaux marchés asiatiques évoluent de façon contrastée vendredi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a clôturé en hausse de 0,5%. L'indice Hang Seng cédait 2,2% en fin de séance à Hong Kong et le Shanghai Composite perdait 0,1%.
 

Après une nouvelle détente des taux jeudi en raison des signes de ralentissement de l'économie, les rendements des bons du Trésor américain augmentent légèrement vendredi. Selon Jim Reid, stratégiste macroéconomique chez Deutsche Bank, « il s’agit maintenant de la septième fois au cours des deux dernières années que nous voyons les marchés se mettre à croire à une inflexion accommodante [de la Fed], et les six autres fois, ces anticipations se sont complètement inversées ».

Les opérateurs évaluent à 97% la probabilité que la Fed laisse son taux directeur inchangé, dans une fourchette de 5,25% à 5,50%, à l'issue de sa prochaine réunion du 13 décembre et de la réunion suivante le 31 janvier, selon l'outil FedWatch de CME.

Vers 7h20, le taux du titre à 2 ans gagnait 1 point de base, à 4,849%, et celui du titre du Trésor américain à 10 ans montait de 2 points de base, à 4,457%.
 

A l'instar du billet vert, l’euro est quasi stable face au dollar ce matin, mais perd un peu de terrain par rapport au yen. La devise japonaise s'apprécie par rapport à la plupart des monnaies du G10 et des autres devises asiatiques. Tina Teng, analyste à CMC Markets a indiqué dans un courrier électronique, soulignant la parution d'indicateurs économiques ternes jeudi aux Etats-Unis que la demande pour les actifs sûrs, y compris le yen, a augmenté.

Après avoir reculé dans la nuit, les contrats à terme sur le pétrole progressent ce matin. Les analystes de Goldman Sachs mentionnent que la croissance de la demande d’or noir devrait rester soutenue et la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devrait être encore faible en 2024, après le récent mouvement de vente sur le marché. Pour eux, larésorption des problèmes de production après la pandémie et l'offre de pétrole plus élevée que prévu de certains pays qui font l'objet de sanctions constituent des facteurs ponctuels et ne devraient pas accélérer la croissance de la production.

Vers 7h20, le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 9 cents, à 72,99 dollars le baril, et le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord prenait 6 cents, à 77,48 dollars le baril.