A l’ouverture ce lundi, les Bourses européennes devraient hésiter. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.340,77 points (+0,89%), le CAC 40 à 7.233,91 points (+0,91%), le DAX 40 à 15.919,16 points (+0,84%), le FTSE 100 à 7.504,25 points (+1,26%), le SMI à 10.737,37 points (+0,89%), l’AEX à 758,59 points (+0,62%), le BEL 20 à 3.534,47 points (+0,80%), l’IBEX 35 à 9.761,40 points (+0,97%), le DJIA à 34.947,28 points (+0,01%), le Nasdaq à 14.125,48 points (+0,08%), le S&P 500 à 4.514,02 points (+0,13%), et le Nikkei 225 à 33.388,03 points (-0,59%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0924 (+0,06%), l’EUR/JPY à 162,81 (-0,30%), et l’USD/JPY à 149,05 (-0,37%).

A la fin de la semaine dernière, l’exploitant aéroportuaire Groupe ADP a annoncé que son trafic avait progressé de 10,9% en octobre par rapport au même mois de 2022, dépassant ainsi les niveaux observés avant la pandémie de Covid-19. Les aéroports gérés par le groupe ont accueilli 30,3 millions de passagers le mois dernier. La société a indiqué dans un communiqué que ce nombre représente 101,1% du trafic passagers d'octobre 2019.

Après une semaine qui a vu l'indice Stoxx Europe 50 s'adjuger 2,8%, les marchés d'actions européens devraient ouvrir sur une note hésitante lundi. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 1,8 point, soit 0,02%, vers 7h40. Le contrat sur le DAX 40 perdait 12,7 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 reculait de 8,8 points, soit 0,1%.

Les investisseurs seront attentifs cette semaine à plusieurs indicateurs économiques majeurs en zone euro, dont les indices PMI d'activité dans le secteur privé et l'indice IFO du climat des affaires en Allemagne pour novembre. Les banques centrales resteront également au centre de l'attention, la Réserve fédérale (Fed) américaine et la Banque centrale européenne (BCE) publiant mardi et jeudi, respectivement, les minutes de leur dernière réunion de politique monétaire. Certains banquiers centraux ont averti que l'incertitude sur la trajectoire future de la politique monétaire persistait et qu'un nouveau resserrement était possible si les données économiques le justifiaient, alors que les anticipations de baisse des taux d'intérêt au premier semestre 2024 augmentent.

Wall Street a terminé sur une courte hausse vendredi en conclusion d'une semaine bien orientée, dans l'espoir d'une baisse des taux d'intérêt l'année prochaine. L'indice Dow Jones (DJIA) a fini à l'équilibre, tandis que le S&P500 a progressé de 0,1%, portant à 2,2% ses gains sur l'ensemble de la semaine. L'indice a gagné du terrain au cours de 13 des 15 dernières séances, alignant ainsi trois semaines d'affilée dans le vert. Le Nasdaq Composite a également pris 0,1% vendredi.
 

L'agence d'évaluation financière Moody's a relevé vendredi en Europe la note de la dette souveraine du Portugal de deux crans et révisé à la hausse la perspective de l'Italie, en citant les perspectives de croissance des deux pays et la solidité de leur secteur bancaire. Moody's anticipe une croissance de 1,6% dans le pays l'année prochaine, soit moins que les 2,3% escomptés en 2023. La croissance devrait toutefois se maintenir autour de 2% dans les cinq prochaines années, a ajouté l'agence.

Les principaux marchés asiatiques évoluent en ordre dispersé lundi. L'indice Hang Seng gagnait 1,6% en fin de séance à Hong Kong et le Shanghai Composite prenait 0,4%. En revanche, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a clôturé en baisse de 0,6%.

Alors que les investisseurs se préparent à une semaine écourtée aux Etats-Unis en raison des célébrations de Thanksgiving et peu chargée en indicateurs économiques majeurs, les rendements obligataires du Trésor américain à long terme augmentent ce matin. Les inscriptions hebdomadaires au chômage et les commandes de biens durables d'octobre aux Etats-Unis sont attendues mercredi. Selon Kent Engelke, responsable de la stratégie économique chez Capitol Securities Management, il existe actuellement davantage de "risques que de récompenses" sur le marché obligataire, car le faible niveau de liquidité sur le marché pourrait encore s'aggraver en raison de Thanksgiving.

En raison des perspectives d'assouplissement de la politique monétaire de la Fed en 2024, qui réduirait l'attrait des actifs à revenu fixe aux Etats-Unis et la demande pour le billet vert, l’euro progresse légèrement face à l’euro ce lundi. Pour Chris Weston, responsable de la recherche chez Pepperstone, les banquiers centraux américains n'ont pas jusqu’à présent vraiment cherché à contredire le marché, qui anticipe une baisse de 100 points de base des taux d'intérêt en 2024, indique Chris Weston. Pour ce dernier, les risques pour le dollar semblent orientés à baisse.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole progressent à la suite d'informations de presse selon lesquelles l'Opep+, un groupe réunissant l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix pays alliés, pourrait décider de nouvelles baisses de production lors de sa réunion du 26 novembre. Selon le Financial Times, l’Arabie saoudite prévoit de reconduire ses quotas de production l'année prochaine. Le quotidien britannique indique que l’Opep+ pourrait envisager une réduction supplémentaire de sa production de 1 million de barils par jour lors de sa réunion du 26 novembre.

Les stratégistes d'ING pour les matières premières a indiqué que toute coupe marquée de la production du groupe, conjuguée à la reconduction par l'Arabie saoudite et la Russie de leurs baisses volontaires, serait plus que suffisante pour garantir la disparition de l'excédent attendu au premier trimestre 2024.

Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 72 cents, à 76,76 dollars le baril, tandid que celui de même maturité sur le Brent de mer du Nord prenait 72 cents, à 81,33 dollars le baril, vers 7h30.