Avant la publication des indices PMI, les Bourses européennes devraient hésiter. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.352,02 points (+0,46%), le CAC 40 à 7.260,73 points (+0,43%), le DAX 40 à 15.957,82 points (+0,36%), le FTSE 100 à 7.469,51 points (-0,17%), le SMI à 10.832,39 points (+0,47%), l’AEX à 760,04 points (+0,20%), le BEL 20 à 3.546,03 points (+0,86%), l’IBEX 35 est à 9.887,40 points (+0,61%), le DJIA est à 35.273,03 points (+0,53%), le Nasdaq à 14.265,86 points (+0,46%), le S&P 500 à 4.556,62 points (+0,41%), et le Nikkei 225 est à 33.451,83 points (+0,29%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD s’ouvre à 1,0910 (+0,17%), l’EUR/JPY à 162,62 (-0,14%), et l’USD/JPY à 149,07 (-0,32%).

Eutelsat réunit ses actionnaires en assemblée générale.

Les investisseurs seront attentifs jeudi en France à l'indice du climat des affaires en novembre, ainsi qu'aux chiffres préliminaires des indices PMI d'activité dans le secteur privé pour le même mois. L'indice PMI du secteur manufacturier est attendu à 43 ce mois-ci, après 42,8 en octobre, son plus bas niveau depuis mai 2020, et celui des services devrait s'établir à 45,5, contre 45,2 le mois dernier.
 

A l'ouverture ce jeudi, les principaux marchés actions européens devraient peu évoluer avant la publication des indices PMI de la région et les volumes d'échange pourraient être limités en l'absence des investisseurs américains pour la fête de Thanksgiving. Les données du courtier IG mentionnent que le contrat sur le DAX 40 cédait 2 points, soit 0,01%, et celui sur le FTSE 100 avançait de 15 points, soit 0,2%. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 4,5 points, soit 0,1%.

Les économistes anticipent une nouvelle contraction de l'activité du secteur privé de la zone euro en novembre, mais à un rythme un peu moins marqué qu'en octobre, au cours duquel elle avait subi son plus fort recul depuis près de trois ans. A en croire ces économistes, l’indice PMI composite de la zone euro devrait se redresser à 47 en novembre, contre 46,5 en octobre, un point bas depuis novembre 2020.

Par ailleurs, les investisseurs suivront les minutes de la dernière réunion de la Banque centrale européenne (BCE), à l'issue de laquelle l'institution avait laissé ses taux directeurs inchangés pour la première fois depuis juin 2022, en suggérant que cette pause pourrait durer. Wall Street a clôturé en légère hausse mercredi aux Etats-Unis, mais les échanges sont restés peu nourris avant Thanksgiving. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,5%, l'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,4%, et le Nasdaq Composite s'est adjugé 0,5%.
En Amérique, les marchés financiers seront fermés jeudi et rouvriront vendredi pour une séance écourtée. Les principaux marchés asiatiques s'inscrivent en légère hausse jeudi, tandis que les marchés financiers sont fermés au Japon, où la journée est fériée en raison de la fête du travail. L'indice Hang Seng gagnait 0,3% en fin de séance à Hong Kong et le Shanghai Composite prenait 0,6%.

 

Après la publication d'une série d'indicateurs économiques aux Etats-Unis que les investisseurs ont scrutés en quête d'indications sur la trajectoire à venir des taux de la Réserve fédérale, les rendements des obligations du Trésor américain ont terminé sur une note mitigée mercredi. Le marché obligataire américain restera fermé jeudi pour Thanksgiving et fermera de manière anticipée vendredi.

Alors que les marchés américains resteront fermés pour Thanksgiving, l’euro progresse face au dollar jeudi. Ils continueront selon les analystes de Maybank de surveiller le scénario d'une surperformance de l'économie américaine par rapport à aux autres pays dans les semaines qui viennent. La monnaie unique gagnait 0,2%, à 1,0914 dollar, à 7h30.
 

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole poursuivent leur baisse après le report de la réunion de l'Opep+, un groupe réunissant l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix pays alliés, du 26 au 30 novembre. Manish Raj, directeur général de Velandera Energy Partners a indiqué qu’il « semble qu'il y ait un conflit entre membres de l'Opep pour savoir qui participera à la prochaine réduction de la production ». En ce qui concerne « l’Arabie saoudite a sacrifié sa production l'année dernière et souhaite inviter les autres producteurs à partager son fardeau ». Bill Weatherburn, analyste spécialisé dans les matières premières chez Capital Economics, pense toujours que l'Arabie saoudite prolongera ses baisses volontaires de production l'année prochaine, mais qu'il est peu probable que le reste du groupe réduise sa production.

Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 82 cents, à 76,28 dollars le baril, vers 7h20. Le contrat de même maturité sur le Brent de mer du Nord abandonnait 99 cents, à 80,97 dollars le baril.