A l'ouverture, les marchés d'actions européens devraient peu évoluer. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.361,32 points (+0,21%), le CAC 40 à 7.277,93 points (+0,24%), le DAX 40 à 15.994,73 points (+0,23%), le FTSE 100 à 7.483,58 points (+0,19%), le SMI à 10.851,62 points (+0,18%), l’AEX à 762,32 points (+0,30%), le BEL 20 à 3.570,10 points (+0,68%), l’IBEX 35 à 9.905,50 points (+0,18%), le DJIA à 35.273,03 points (+0,53%) (clôture du 22 novembre), le Nasdaq à 14.265,86 points (+0,46%) (clôture du 22 novembre), le S&P 500 à 4.556,62 points (+0,41%) (clôture du 22 novembre), et le Nikkei 225 à 33.625,53 points (+0,52%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0908 (+0,00%), l’EUR/JPY à 162,80 (-0,21%), et l’USD/JPY à 149,26 (-0,21%).

Hier soir, le protecteur de matériaux de construction Saint-Gobain a annoncé la mise en place d’une nouvelle gouvernance à compter de juin 2024. Cette gouvernance sera constituée notamment de la réunion des fonctions de président et de directeur général. A l'issue de l'assemblée générale du 6 juin 2024, Benoit Bazin, l'actuel directeur général, deviendra PDG et reprendra les fonctions de Pierre-André de Chalendar, dont le départ de la présidence était prévu. Aucun indicateur économique majeur ne doit être publié vendredi en France.
 

Ce matin, les contrats à terme sur les indices actions européens sont quasi stables, dans des échanges peu nourris compte tenu de la fermeture des marchés américains pour Thanksgiving jeudi. Selon les données du courtier IG, le contrat sur le DAX 40 cédait 2,3 points et celui sur le FTSE 100 abandonnait 21,6 points, soit 0,3%. Le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 3,9 points, soit 0,1%, à 7h25. L'attention se portera vendredi sur le produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne au troisième trimestre et sur l'indice IFO du climat des affaires dans le pays pour novembre.
 

Les échanges seront limités vendredi aux Etats-Unis. Les marchés d'actions fermeront à 19h (heure française) pour le week-end de Thanksgiving et les marchés obligataires, une heure plus tard. Les principaux marchés asiatiques affichent une performance contrastée vendredi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé en hausse de 0,5%. L'indice Hang Seng cédait 1,8% en fin de séance à Hong Kong, tandis que le Shanghai Composite perdait 0,8%.
 

Ce matin, les rendements des bons du Trésor américain progressent. En raison de la transition vers une période de taux plus élevés, les marchés obligataires internationaux se sont considérablement réévalués au cours des deux dernières années et se situent à présent à des niveaux proches de leur juste valeur selon Vanguard. Ce dernier a indiqué que les investisseurs exigent pour détenir des obligations à échéance longue plutôt que courte, ont également augmenté, en raison de l'inflation élevée et de l'incertitude entourant les perspectives budgétaires et monétaires. L'entreprise a indiqué que « malgré le risque de volatilité à court terme, nous pensons que cette hausse des taux d'intérêt constitue la meilleure évolution économique et financière depuis 20 ans pour les investisseurs à long terme ». Le taux du titre du Trésor américain à 2 ans gagnait aussi 5 points de base, à 4,942%, et celui du titre du Trésor américain à 10 ans montait de 5 points de base, à 4,464%, vers 7h10.  

A l'instar du billet vert, l’euro est stable ce matin face au dollar, mais cède du terrain par rapport au yen. Selon Matt Simpson, analyste à City Index, la volatilité est faible sur le marché en raison des congés de Thanksgiving aux Etats-Unis, avec pour conséquences des marges de fluctuation étroites et de faibles volumes d'échanges. A l’en croire, si le dollar conserve sa tendance saisonnière, il a plus de chances de s'apprécier au cours des deux séances suivant Thanksgiving.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole évoluent de manière contrastée. Les investisseurs restent dans l’incertitude après la décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés de reporter au 30 novembre une réunion très attendue. L'Arabie saoudite devrait reconduire selon les analystes de Citi, sa réduction volontaire de 1 million de barils par jour au premier trimestre 2024 et les autres membres devraient globalement maintenir les quotas existants jusqu'en 2024. Pour ses analystes, « la probabilité que la réunion se termine sur une note défavorable semble avoir augmenté compte tenu du report de la réunion et de possibles désaccords plus vastes ».
Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 64 cents, à 76,46 dollars le baril, tandis que celui de même maturité sur le Brent de mer du Nord abandonnait 3 cents, à 81,39 dollars le baril, vers 7h10.L'Amundi Investment Institute a pour sa part indiqué qu’ « une récession aux Etats-Unis représenterait un tournant pour le marché des changes car la Fed infléchirait sa politique et le statut de devise refuge du yen serait mis en relief ».