Avant les chiffres de l’inflation en zone euro et aux USA, les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.370,53 points (+0,52%), le CAC 40 à 7.267,64 points (+0,24%), le DAX 40 à 16.166,45 points (+1,09%), le FTSE 100 à 7.423,46 points (-0,43%), le SMI à 10.802,88 points (+0,39%), l’AEX à 761,99 points (+0,08%), le BEL 20 à 3.511,22 points (+0,17%), l’IBEX 35 à 10.062,60 points (+0,59%), le DJIA à 35.430,42 points (+0,04%), le Nasdaq à 14.258,49 points (-0,16%), le S&P 500 à 4.550,58 points (-0,09%), le Nikkei 225 à 33.486,89 points (+0,50%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0969 (-0,01%), l’EUR/JPY à 161,30 (-0,13%), et l’USD/JPY à 147,09 (-0,10%).

Rémy Cointreau publie ses résultats semestriels et Eurazeo organise une journée investisseurs ce jeudi.

De leurs côtés, les investisseurs prendront le pouls de l’économie, avec notamment les chiffres de l'inflation en novembre, du produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre et de la consommation des ménages en octobre.

A l'ouverture ce jeudi, les marchés d’actions européens devraient poursuivre leur hausse, avant la publication des chiffres de l'inflation dans la zone euro et aux Etats-Unis. Les données du courtier IG mentionnent que le contrat sur le DAX 40 prenait 40 points, soit 0,3%, et celui sur le FTSE 100 avançait de 17 points, soit 0,2%. Le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 15 points, soit 0,2%, vers 7h35.
Selon Chris Beauchamp, analyste d'IG, « ces derniers temps, les marchés européens sont à la traîne par rapport aux marchés américains, mais le ralentissement de l'inflation allemande [annoncé mercredi] a donné le coup de pouce que le DAX et d'autres indices attendaient ». L’analyste estime que « les données sur l’inflation dans la zone euro semblent aller dans le même sens que celles des Etats-Unis, ce qui donne à la Banque centrale européenne (BCE) une certaine latitude pour sa politique monétaire ».

Destatis, l'office fédéral de la statistique a pour sa part indiqué que l’inflation Allemagne est tombée à 2,3% sur un an en novembre en données harmonisées, qui permettent les comparaisons entre pays de l'Union européenne. Ces données allemandes laissent penser que les chiffres provisoires pour l'ensemble de la zone euro pourraient ressortir en dessous des attentes. Les économistes anticipent une inflation de 2,8% sur un an en novembre dans la zone euro, après 2,9% en octobre. L'inflation de base, qui exclut notamment les prix de l'énergie et de l'alimentation et est surveillée de près par la BCE, devrait ralentir à 4%, contre 4,2% en octobre.
 

L’inflation aux Etats-Unis sera également au centre de l'attention des marchés, avec l'indice PCE pour octobre. Selon les économistes, l'indice PCE de base devrait augmenter de 3,5% sur un an et de 0,2% sur un mois en octobre, après 3,7% et 0,3% en septembre. Pour les investisseurs, la grande question est maintenant de savoir si la Réserve fédérale devra à nouveau relever ses taux pour freiner davantage l'économie et s'assurer que l'inflation retombe à son objectif de 2%.
Le Livre beige de la Fed a signalé un ralentissement de l'économie cet automne outre-Atlantique, hier soir. Le marché du travail traverse également une séquence de ralentissement, selon le Livre beige, les entreprises sondées par la Fed faisant état d'embauches limitées ou d'un niveau d'emploi stable.
La croissance du PIB américain au troisième trimestre a été révisée mercredi en hausse à 5,2% en données annualisées, après une estimation initiale de 4,9%.
 

Les marchés asiatiques progressent jeudi. A Tokyo, l'indice Nikkei a gagné 0,5%. L'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong grappillait 0,1% en fin de séance, comme le Shanghai Composite. Selon les données officielles publiées jeudi par le Bureau national de la statistique, l'indice PMI du secteur manufacturier a reculé à 49,4 en novembre, après 49,5 en octobre. Les économistes anticipaient un indice à 49,8 en novembre. Selon les données du Bureau national de la statistique, l’indice PMI des services, également publié jeudi, est ressorti à 49,3 en novembre, après 50,6 en octobre.
 

En raison des paris des investisseurs sur une baisse des taux de la Fed l'année prochaine, les rendements des obligations du Trésor américain évoluent en ordre dispersé ce matin, après avoir accusé une nouvelle baisse la veille. A en croire Chris Larkin, directeur général du trading et des investissements chez E-Trade, une filiale de Morgan Stanley, « les chiffres publiés ces dernières semaines suggèrent que l’économie américain ralentit. La révision à la hausse [mercredi] d'un produit intérieur brut (PIB) déjà robuste au troisième trimestre va à l'encontre de cette tendance à l'essoufflement. Une seule donnée ne suffira probablement pas à ibniter la Fed à relever de nouveau ses taux, mais il ne l'incitera pas non plus à déclarer victoire sur l'inflation et à réduire les taux d'intérêt ».

Ce matin, l’euro gagne un peu de terrain face au dollar. Selon Westpac, des changements notables dans les discours de quelques "faucons" de la Fed cette semaine entretiennent le contexte de faiblesse du dollar. Westpac estime que l’inflation PCE, à paraître jeudi, devrait renforcer le message selon lequel des tendances encourageantes de désinflation apparaissent également.

Avant la réunion de l’Opep+, un groupe réunissant l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix pays alliés, dont la Russie, les contrats à terme sur le pétrole poursuivent leur progression jeudi. Malgré les tensions sur le marché provoquées par le conflit au Proche-Orient, l’Opep+ envisage une nouvelle réduction de sa production pouvant aller jusqu’à 1 million de barils par jour selon des délégués de l’organisation. Pour ING, les anticipations de réductions marquées de la production de l'Opep+ sont de plus en plus fortes.

Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 46 cents, à 78,32 dollars le baril. Celui de février sur le Brent de mer du Nord gagnait 45 cents, à 83,33 dollars le baril, vers 7h30.